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Doubs : l'Office français de la biodiversité procède à des mesures de pollution après l'incendie d'une usine

L'eau du Doubs risquerait une contamination à cause de l'incendie Galvanoplast déclenché vendredi soir. [© LOIC VENANCE / AFP]

Vendredi soir, une entreprise Galvanoplast a connu un incendie important, dans la ville de Seloncourt (Doubs). Les flammes ont été contenues au cours de la nuit, mais les risques de pollution découlant de cet incendie sont en cours d'analyse.

L'incendie de l'entreprise Galvanoplast survenu à Seloncourt vendredi 27 septembre a été contenu sans perte humaine. Désormais, les autorités du Doubs étudient l'impact de cette catastrophe sur l'environnement local. La qualité de l'eau du département serait particulièrement remise en question.

L'infrastructure qui a pris feu manœuvrait de nombreux produits toxiques. De ce fait, les habitants de la ville de Seloncourt ont rapidement été avertis par les autorités d'une contamination potentielle (émanations chimiques) de l'air ambiant. Il leur a été conseillé par les pompiers de garder les fenêtres fermées. Un véhicule des risques chimiques et technologiques a été affrété pour l'occasion et a participé au contrôle des flammes.

Pluie et vent : des conditions météorologiques favorables

Ce samedi 28 septembre, c'est l'Office français de la biodiversité (OFB) qui s'est directement emparé du dossier. L'un des sujets les plus pressants semble être celui de la contamination de la rivière du Doubs. En effet, lors de leur intervention, les pompiers ont ordonné la coupure de courant de la station d'épuration rattachée à l'usine, provoquant le débordement des bacs de rétention dans un ruisseau situé juste à côté de l'entreprise. Lui-même se déversant un peu plus bas dans le Doubs.

La directrice de cabinet du préfet a commenté la situation ce samedi : «Nous avons diligenté ce matin l'OFB qui va établir des constats sur la pollution de la rivière. La chance qu'on avait hier, c'est qu'avec les précipitations, le Doubs était monté à cinq fois le débit qu'il avait le matin».

Un son de cloche partagé par le colonel Jean-Luc Potier, directeur départemental adjoint du Service départemental d'incendie et de secours du département, pour qui «il y a eu des rejets, mais le débit des cours d'eau était très favorable, on peut penser que les produits rejetés - soude et acides -, ont été dilués».

Toujours selon lui, le risque de pollution de l'air est écarté. Là encore, les conditions météorologiques auraient joué en la faveur de l'environnement local.

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