Zeus, le cheval mécanique qui avait «couru» sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, sera exposé au château de Versailles à partir de mardi 1er octobre et ce jusqu'au 24 novembre, a annoncé vendredi l'établissement.
Après l'Hôtel de Ville de Paris, où il a été exposé gratuitement, Zeus, le cheval argenté qui a ébloui les spectateurs lors de la cérémonie d’ouverture fes JO 2024 en «galopant» sur la Seine durant la cérémonie des JO (fixé sur un trimaran quasi invisible), sera exposé au château de Versailles à partir de mardi 1er octobre.
Les visiteurs pourront l’admirer «dans la cour royale, au cœur du château, dans la perspective des écuries royales et de la statue équestre de Louis XIV», précise le château de Versailles dans un communiqué publié ce vendredi.
La sculpture mécanique «sera visible de loin gratuitement à travers la grille royale à l'entrée du château mais pour l'admirer de près il faudra un billet d'entrée», a précisé l'établissement à l'AFP.
Un souvenir des JO et un symbole
L’atelier nantais Blam à qui on doit cette œuvre composée principalement d'aluminium et conçue grâce à des techniques variées mêlant savoir-faire traditionnels et modernes, tels que le martelage de la tôle, l'impression 3D ou encore l'argenture, organise cette nouvelle exposition pour «prolonger l'esprit olympique à Versailles, où se sont tenues les épreuves équestres cet été».
Jusqu’au 3 novembre 2024, le Château présente l'exposition "Cheval en majesté – Au cœur d'une civilisation"
— Château de Versailles (@CVersailles) September 18, 2024
Près de 300 œuvres mettent ainsi en lumière la place et les usages du cheval dans la société civile et militaire, du XVIe au XXe siècle
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C’est aussi une manière de ponctuer en beauté le parcours d'une exposition intitulée «Cheval en Majesté» qui se tient jusqu'au 3 novembre au château de Versailles.
L'installation de Zeus «souligne la force du lien entre le cheval et l'histoire de Versailles, indique le communiqué du château de Versailles, une histoire qui n'aurait pu s'écrire sans cet animal, et qui se poursuit aujourd'hui à travers l'Académie équestre, gardienne de l'équitation de tradition française initiée sous Louis XIV».
