Trois chasseurs ont été violemment pris à partie par une soixantaine de migrants à Tardinghen, sur la Côte d'Opale (Pas-de-Calais), dans la nuit de samedi à dimanche.
Les gendarmes ont dû intervenir. Des chasseurs ont été agressés par une soixantaine de migrants alors qu'ils chassaient le canard à Tardinghen, dans le Pas-de-Calais, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 septembre.
Selon nos confrères de France 3 Hauts-de-France, les dizaines d'individus, armés pour certains de barres de fer et d'une machette, sont venus pour en découdre avec les chasseurs, qui auraient averti les autorités de leur entreprise de traverser illégalement la Manche afin de rejoindre les côtes britanniques.
Les personnes migrantes aux comportements agressifs s'en seraient prises aux véhicules des trois chasseurs retranchés dans leur hutte, avant de décapiter un canard appelant - servant à faire venir d'autres spécimen de la même espèce - et de tenter d'ouvrir de force la porte de la cabane.
«Je suis fier de mes chasseurs»
Invité chez nos confrères d'Europe 1 ce lundi, l'un des trois chasseurs confie avoir eu «la peur de sa vie». «On les as vu arriver avec les canards morts dans les mains en hurlant, ils avaient des machettes, des haches, ils essayaient de nous attaquer».
Trois chasseurs violemment agressés par des migrants à Tardinghen : « Ils ont commencé à se ruer sur nous, on les a vu arriver tout criant, avec les canards morts dans les mains sans la tête », témoigne Adrien, l’un des chasseurs agressés. #OMSLT sur #Europe1 avec @Cyrilhanouna. pic.twitter.com/xfwmdGrzz8
— Europe 1 (@Europe1) September 16, 2024
L'homme confie que des effectifs supplémentaires, soit une quinzaine de gendarmes, sont finalement venus pour escorter les trois chasseurs, ainsi que le fils de l'un d'entre eux âgé de 3 ans, hors de la hutte. «J'ai eu la peur de ma vie», a assuré Adrien.
De son côté, Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs a alerté sur la confrontation de plus en plus récurrente des chasseurs face aux tentatives de traversées illégales des migrants. «Je suis fier de mes chasseurs. Ils subissent une énorme pression et heureusement ne surréagissent pas, alors qu'ils ont une arme dans la main», a-t-il indiqué à France 3 Hauts-de-France.
