Selon Martine Aubry, la maire de Lille, 5.500 exposants sont attendus dans les rues de la plus grande métropole du nord pour la célèbre Braderie de Lille qui commence ce samedi.
L'édition 2024 de la Braderie de Lille, l'un des plus grands marchés aux puces d'Europe qui attire chaque année près de 2,5 millions de visiteurs, s'est ouverte, ce samedi 14 septembre, deux semaines plus tard que d'habitude en raison des Jeux paralympiques de Paris.
Malgré ce décalage, annoncé dès janvier 2023 par la maire de Lille Martine Aubry, «personne ne manque, tout le monde est là», s'est réjouie l'édile vendredi matin sur France Bleu Nord, en précisant que 5.500 exposants étaient attendus, dont «la moitié d'habitants, 2.000 commerçants et 545 brocanteurs et antiquaires». La braderie se déroule traditionnellement le premier week-end de septembre.
«3.000 agents de l'État»
Bien qu'officiellement interdites avant le lancement de la braderie samedi à 08h, les ventes ont commencé dès vendredi dans certains secteurs piétonniers de la ville. Depuis 2017, la vente de tout produit ou objet neuf (hors commerces sédentaires) est «strictement interdite», la ville présentant l'événement comme «la plus grande vitrine européenne du réemploi».
L'événement, dont le périmètre a été réduit après l'attentat de Nice en 2016, revêt également un fort enjeu sécuritaire : «3.000 agents de l'État (policiers, gendarmes, douaniers, militaires) seront mobilisés», a indiqué la préfecture du nord vendredi. En outre, 626 blocs de béton et 1.550 barrières sécurisent les accès au périmètre de la braderie.
Alors que la circulation automobile est interdite dans les environs de la braderie, les rames de la ligne 2 du métro circuleront toutes les 2 minutes 45 secondes, a indiqué llevia, le réseau de transports en commun de la métropole lilloise. En 2023, la fréquence de circulation des métros de la même ligne était comprise entre 1 minute 30 et 2 minutes en journée.