L’ancien Premier ministre Edouard Philippe a réitéré, ce mercredi, son intention de proposer «un projet massif» à l’occasion de sa candidature à l’élection présidentielle de 2027, assurant que son programme ne serait «ni du Thatcher, ni du Macron».
«Je me prépare à proposer quelque chose aux Français». Ce mercredi, le parti Horizons faisait sa rentrée parlementaire à Reims (Marne). À cette occasion, son président, Edouard Philippe est revenu sur sa candidature à l’élection présidentielle, qu’il avait annoncé, le 3 septembre dernier dans un entretien paru dans Le Point.
S’il a réfuté toute «trahison à l’encontre d’Emmanuel Macron», en se lançant dans la course à l’Élysée, l’ancien Premier ministre a souhaité, dans une interview sur BFMTV, «mettre en place des transformations profondes».
Un projet «massif», indépendant de celui de l’actuel chef de l’Etat. «Mon programme ne sera ni du Thatcher, ni du Macron, ce sera du Philippe», a-t-il promis, indiquant que le détail «viendra au moment venu».
«Plus de fermeté» sur l’immigration
«Déterminé» dans sa candidature, Edouard Philippe a considéré qu’il fallait prendre la question de l’immigration «au sérieux». «Je suis extrêmement décidé à ce qu’il y ait plus de fermeté, ou plus exactement plus d’efficacité et plus de contrôle», a-t-il ajouté.
Le maire du Havre a notamment exprimé le souhait de revoir «la convention qui lie la France à l’Algérie depuis 1968», qui permet aux ressortissants algériens d’obtenir des visas plus facilement.
Concernant le contexte actuel, Edouard Philippe s’est dit prêt à «aider Michel Barnier», le nouveau Premier ministre, «à stabiliser la situation dans le pays». Ce dernier a d’ailleurs indiqué que des membres du parti Horizons pourraient figurer dans le prochain gouvernement, qui sera annoncé la semaine prochaine.