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Retour de la consigne en verre : régions concernées, montant… Tout ce qu’il faut savoir

La consigne en verre est à la fois écologique et économique. [Pixabay]

Le gouvernement et l’éco-organisme Citeo ont annoncé le 3 juillet dernier que quatre régions françaises allaient expérimenter à compter de mai 2025 le retour de la consigne sur le verre. Voici ce que cela implique.

La consigne va-t-elle faire son grand retour en France ? Certains se souviennent encore de l’époque où l’on rapportait ses bouteilles vides chez le commerçant. En 2025, quatre régions françaises vont tester la mise en place de la consigne sur le verre sur leur territoire.

Ainsi, le gouvernement et l’éco-organisme Citeo, ont indiqué le 3 juillet dernier que les régions Bretagne, Pays de la Loire, Normandie et Hauts-de-France seraient celles où serait organisée l’expérimentation. Ces zones ont été choisies car elles font partie des bons élèves en matière de tri sélectif. 

«Dès mai 2025, 16 millions de Français pourront acheter des produits de grande consommation dans des emballages réemployables, dans les grandes surfaces alimentaires», a indiqué Citeo dans un communiqué.

Le but ? Respecter la loi qui impose désormais de réemployer 10 % des emballages d'ici 2027. Ce taux est aujourd'hui de moins de 1% selon Célia Rennesson, directrice du réseau Vrac et Réemploi, qui a expliqué le principe de la consigne à Ouest-France le mardi 20 août aux côtés de Jean Hornain, directeur général de Citeo.

Une démarche écologique et économique

Cette expérimentation s’inscrit dans la démarche ReUse et vise à être généralisée à l’ensemble du territoire français. Citeo a précisé que les Français étaient favorables aux contenants et emballages réutilisables mais que «le manque d’offre est d’ailleurs un frein à la consommation responsable (pour) 61%» d’entre eux.

Pour mener à bien cette réimplantation de la consigne en verre, une véritable coordination a été mise en place entre les marques, les distributeurs, les verriers mais aussi les associations et les autorités publiques. 

Si l’impact écologique d’une telle démarche est certain, l’impact économique est également très présent. En effet, elle va permettre la création de nombreux emplois dans plusieurs secteurs (fabrication, transport, nettoyage…) et une baisse des coûts de production, notamment du verre, pour les entreprises et donc à terme pour le consommateur. En effet, ce procédé pourrait rapporter «entre 20 à 30 centimes» la bouteille ou le bocal au consommateur, a indiqué Jean Hornain dans son entretien avec Ouest-France. 

En octobre 2024, la fabrication de 30 millions d’unités doit être lancée pour une mise en circulation vers les mois de mars, avril et mai 2025. Les premières pièces prévues sont des bouteilles à goulot large et à goulot étroit d’un litre (utilisables pour le lait ou les jus), des bouteilles à goulot étroit de 33 cl, 75 cl ambrées (souvent utilisées par les brasseurs de bières) et enfin des pots de 450 ml et 720 ml (souvent utilisés pour les conserves). 

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