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Réforme du RSA : ce qu’il faut retenir des chiffres des premières expérimentations

Sur les plus de 40.000 bénéficiaires du RSA recensés depuis le début de l’opération, 80% d’entre eux ont un frein social, notamment sur le plan de la mobilité.  [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Dès le 1er janvier 2025, tous les bénéficiaires du RSA auront un accompagnement spécifique afin de les aider à trouver un emploi. Les résultats des expérimentations menées dans une cinquantaine de territoires français depuis plus d’un an ont été jugés «encourageants mais pas encore satisfaisants» par Paul Bazin, le directeur général délégué de France Travail.

Une synergie en hausse entre les différents acteurs impliqués dans le dossier. A compter du 1er janvier prochain, la réforme de l'accompagnement des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) sera généralisée à toute la France, touchant ainsi 1,2 millions de personnes concernées.

«C'est une évolution à l'envergure immense qui va consister à intégrer en deux ans des personnes très éloignées du marché du travail dans le service public de l'emploi», a résumé Paul Bazin, le directeur adjoint chargé de l'offre de services de France Travail, pour les Échos.

D’après les premiers résultats récoltés dans les six mois qui ont succédé leur entrée dans le dispositif, 42 % des bénéficiaires du RSA ont retrouvé au moins un emploi et 16 % un emploi durable, selon le journal spécialisé.

Une première expérimentation lancée en mars 2023

Le dispositif, visant à renforcer l’accompagnement vers l’emploi pour les allocataires de la part des acteurs de l'insertion, a été expérimenté dans 17 territoires dès mars 2023, avant d’être élargie à une 29 autres en mars dernier.

Pourtant, sur les plus de 40.000 bénéficiaires du RSA recensés depuis le début de l’opération, les deux tiers n’ont pas le bac et 80% d’entre eux ont un frein social, notamment sur le plan de la mobilité.

Les allocataires englobés dans l’expérimentation ont ainsi signé un contrat d'engagement les obligeant à réaliser 15 heures d’activités par semaine pour continuer à toucher le RSA.

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