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«Ils nous fatiguent, dès que la police n'est pas là, ils reviennent» : après les JO, le retour des toxicomanes porte de la Chapelle irritent les riverains

La Porte de la Chapelle a donné l'impression d'être métamorphosée lors de la quinzaine olympique avec la présence de nombreuses forces de sécurité. Avec le retour à la normale, les habitants du quartier et les commerçants commencent déjà à s'inquiéter.

La Porte de la Chapelle, redoutée par les riverains pour la colline du crack, a connu pendant les Jeux olympiques une période que l’on pourrait qualifier d’irréelle. Avec l’Arena qui accueillait les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique, la présence des touristes et des forces de l’ordre était appréciée.

«Il y avait une sécurité énorme, je voyais des policiers portugais, italiens, britanniques. C’était vraiment une situation différente par rapport à ce que l’on peut vivre habituellement», a déclaré Samy, un habitant du quartier. Pour les personnes travaillant dans les commerces du quartier, cette parenthèse enchantée était très attendue.

«Avec les Jeux olympiques, j’ai compris que l’État pouvait faire changer les choses s’il le voulait. Ils ont les moyens, ils ont des policiers compétents. Ils peuvent rendre la ville vraiment propre», a rapporté Alassane Balde au micro de CNEWS.

Après plusieurs semaines où le calme était revenu, le retour à la réalité inquiète. «Quand il n’y a plus la police, ils reviennent. Et même nous dans les magasins, ils nous fatiguent. Parfois, c’est la bagarre, moi, j'ai dû me bagarrer avec plusieurs personnes ici. Ils prennent des trucs, ils cassent. Mais quand il y a police, ils n’osent pas venir», a ajouté le commerçant. Pour rappel, 5.200 sans-abri ont été déplacés en amont des Jeux olympiques vers des centres d’accueil en région.

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