Pour les Jeux olympiques, les athlètes français seront imposés sur la somme qui accompagne les précieuses médailles. Un prélèvement qui peut espérer être réduit avec différents dispositifs.
Avec la gloire, la fortune. Les sportifs français médaillés aux JO sont récompensés, en plus de leur précieuse breloque, d’une jolie somme. Un pactole toutefois soumis au régime des impôts bien que des recours existent pour réduire sa donation au fisc.
Pour les Jeux olympiques de Paris, les athlètes qui auront réussi à terminer sur le podium de leur compétition se verront recevoir un chèque à la clé. En effet, les médaillés de bronze reçoivent 20.000 euros après la compétition, et les médaillés d’argent eux se voient remettre un chèque de 40.000 euros et enfin 80.000 euros pour ceux en or qui réussissent à se hisser sur la plus haute marche du podium. Des sommes importantes pour lesquelles les athlètes français sont imposés depuis 2021.
Les sportifs verront leur prime imposée au barème progressif, après un abattement de 10 % ou déduction des frais réels, soit 8.000 euros pour une médaille d'or. Ensuite, c'est le dispositif de l'imposition sur le revenu par tranches, qui s'applique. À moins que le sportif ait recours à plusieurs mécanismes pour réduire son taux d’imposition.
Avantage pour les résidents étrangers
Les médaillés Français ont différents moyens pour réduire leurs impôts. Les athlètes pourront dans un premier temps échelonner leur impôt sur la médaille sur leur déclaration de revenus des années 2024, 2025, 2026 et 2027. Une deuxième option s’offre aux sportifs, celle d’avoir recours au système du quotient qui consiste à augmenter le revenu habituel imposable du contribuable en y ajoutant le quart du revenu exceptionnel et enfin à multiplier par quatre le supplément d'impôt conséquent. Ce système permet d'atténuer la progressivité du barème de l'impôt pour ne pas entrer dans des tranches les plus hautes.
Enfin, les médaillés Français résidents à l’étranger sont soumis à une imposition spéciale. Depuis le 30 janvier 2024 et le début d’un arrêté spécifique, les médaillés Français ne payent que 15% d’impôts sur leur gain.