Contrairement à ce qui avait pu être évoqué en début d’année concernant une sous-revalorisation des pensions, la retraite de base devrait bien être augmentée l’année prochaine selon l’inflation.
Une nouvelle qui devrait grandement rassurer les retraités. Leur pension de base devrait être revalorisée sur l’inflation en 2025, selon le Code de la Sécurité sociale. Par exemple, l’an dernier, la hausse pour les retraités du régime de base avait été de 5,3 %.
Cette décision repose plus précisément sur l’article L. 161-25 du Code de la Sécurité sociale, qui correspond à la règle de hausse annuelle de la retraite de base. Pour la calculer, il faut faire la différence entre la valeur moyenne de l’indice des prix à la consommation, sur la période allant du mois de novembre de l’année précédente (N-1) à octobre de l’année en cours (N), ainsi que la valeur moyenne de l’indice sur la période comprise entre novembre deux ans plus tôt (N-2) et octobre une année avant (N-1). Le total doit être rapporté à la moyenne des prix entre novembre N-2 et octobre N-1.
Pour rappel, cette revalorisation concerne les retraités du régime général (Cnav), de la mutualité sociale agricole (MSA), de la fonction publique (SRE, CNRACL, FSPOEIE), de la Sécurité sociale des indépendants (SSI) et des professions libérales (CnavPL).
Pourquoi cette revalorisation est-elle incertaine ?
Si cette revalorisation semble être en bonne voie, il ne faut pas oublier que rien n’est encore garanti. Le gouvernement pourrait très bien décider de sous-indexer ou de geler les retraites, toutefois le contexte politique parait jouer en faveur des retraités.
Les Républicains réclament pour leur part cette revalorisation, qui est pourtant inscrite dans la loi. Une situation due à la possibilité de faire évoluer les conditions de cette hausse dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Un outil législatif déjà utilisé par le président de la République. En 2019, la retraite de base avait été revalorisée de 0,3% contre une inflation autour de 1,5%. Et cela n’a pas été sans conséquence, puisqu’un manque à gagner de plusieurs dizaines d’euros par mois pour les retraités avait été entraîné.