«Ce gouvernement, depuis sept ans, ne s'est pas attaqué à cette délinquance de rue», fustige Sébastien Chenu, vice-président du RN, dans La Grande Interview de Florian Tardif, ce mardi, après une attaque au couteau sur un militaire à gare de l'Est.
Le bilan d'Emmanuel Macron en matière de sécurité ne convainc pas Sébastien Chenu. Invité sur le plateau de CNEWS ce mardi 16 juillet, le vice-président du Rassemblement national (RN), a estimé que «ce gouvernement, depuis sept ans, ne s'est pas attaqué à cette délinquance de rue».
Il faisait alors référence à l'attaque au couteau subie ce lundi par un militaire de l'opération Sentinelle, gare de l'Est à Paris. Sébastien Chenu a notamment insisté sur le fait que, d'après des sources policières, l'assaillant était déjà connu de la justice, notamment pour un meurtre commis en 2018.
A l'époque il avait mortellement poignardé un jeune homme de 22 ans dans une station RER en plein coeur de la capitale. Il avait toutefois été déclaré irresponsable pénalement et n'avait donc pas été jugé, l'expertise psychiatrique ayant conclu à une «probable maladie schizophrénique évolutive depuis plusieurs années, sans prise en charge médicale jusqu'à actuellement».
«Cette attaque au couteau elle est inquiétante parce qu'elle est faite par quelqu'un qui a déjà été condamné pour meurtre [...] Se pose la question : mais que faisait cet individu dans la rue, en liberté ?», a demandé Sébastien Chenu.