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JO 2024 : le Qatar envoie 43 policiers en renfort à Paris pour encadrer l'événement

Des véhicules blindés de la police du Qatar ont été aperçus ce vendredi à Paris. [©OliLondonTV/X]

À 14 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les forces de l'ordre se préparent en coulisse à accueillir des millions de personnes. Des aides extérieures sont d'ores et déjà arrivées sur le sol français, à l'image de policiers qataris.

Des missions bien spécifiques. Alors que le monde entier aura ses yeux rivés sur la Seine le 26 juillet prochain, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 - la première de l'histoire à se tenir hors d'une enceinte fermée - la sécurité s'anticipe. 

Si durant les journées d'épreuves, 30.000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur l'ensemble du territoire, accompagnés par 17.000 agents de sécurité - selon les chiffres communiqués par Beauvau et la préfecture de police de Paris - d'autres effectifs viendront garnir les rangs, notamment venus de l'extérieur. 

Beaucoup reprises sur les réseaux sociaux, les images de véhicules militaires qataris circulant à Paris ce vendredi 12 juillet ont interrogé les internautes. 

Le Sicop a confirmé à CNEWS que des effectifs de la police du Qatar étaient arrivés pour épauler les forces de sécurité françaises durant la quinzaine (26 juillet au 11 août). «43 effectifs de police du Qatar sont arrivés en renfort sur Paris. Cette délégation est composée d'équipes cynotechniques en recherche d'explosifs, et de policiers qui patrouilleront à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle». 

Toujours selon le service d'information de la police nationale, chaque agent étranger, «n'ayant pas de prérogatives judiciaires sur le sol français» sera «systématiquement en binôme avec des forces de sécurité intérieure françaises», dans l'exercice de leurs missions. 

1.800 renforts internationaux originaires de 43 pays partenaires

Dans le détail, en plus des effectifs de sécurité en provenance du Qatar, 1.800 renforts internationnaux originaires de 43 pays partenaires, dont 31 européens sont attendus dans l'Hexagone et dans les Outre-mer pour encadrer l'événement planétaire qui se tient tous les quatre ans. 

Fin juin, la police espagnole avait d'ailleurs annoncé le déploiement de 313 renforts dont «des experts en sécurité urbaine, en déminage et des unités canines» en France. Ces derniers seront «déployés sur différents sites olympiques et participeront à des opérations de surveillance, de patrouille et de contrôle d'accès», expliquait le ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska. 

«Les pays ciblés ont été identifiés par le réseau des services de sécurité intérieure de la DCIS, sur la base de l’expertise et du haut niveau de compétence technique correspondant aux besoins exprimés par les directions, unités et services de sécurité intérieure français.

Ces renforts étrangers seront mobilisés aux côtés des agents de la préfecture de police de Paris, de la police nationale, de la gendarmerie nationale ainsi que de la sécurité civile. Une grande partie d’entre eux officieront dans les gares, les aéroports et autour des 39 sites olympiques ou de rencontres sportives», nous a expliqué le Sicop. 

En plus des missions de surveillance, ou de recherche d'explosifs comme les forces de l'ordre qataries à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, des «experts dans la lutte anti-drones, des gardes-frontières, des spotters, des cavaliers ou encore des motocyclistes seront présents aux côtés des forces françaises», a conclu la police nationale. 

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