La France insoumise a annoncé ce jeudi sur X retirer l'investiture à Reda Belkadi, candidat dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher, après «avoir été informé ce jour de tweets à caractère antisémite publiés il y a 6 ans».
Des tweets problématiques qui refont surface à quelques jours du premier tour des élections législatives. Ce jeudi 7 juin, le Comité électoral de la France Insoumise a indiqué qu'il retirait l'investiture à Reda Belkadi, en lice dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher, en raison de tweets à caractère antisémite.
Communiqué : le comité électoral de la France insoumise retire immédiatement son investiture à M.Belkadi dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher et saisit le Comité de respect des principes pour obtenir son exclusion immédiate
Sur notre site : https://t.co/jBH9IqOshJ pic.twitter.com/RpXOJwAs77— La France insoumise #NouveauFrontPopulaire (@FranceInsoumise) June 27, 2024
«Après vérification, il constate que ce candidat a en effet violé la charte d’engagement signée par l’ensemble des candidats investis par la France insoumise à travers laquelle chacun s’engage à "rejeter tous les propos, comportements et violences sexistes, racistes, antisémites, LGBTIphobes et toutes les discriminations"», a détaillé le communiqué de la France Insoumise.
Vers une exclusion définitive de LFI
Datant de 2018 et désormais supprimés, les tweets publiés par le désormais ancien candidat de la France Insoumise portaient atteinte à plusieurs communautés.
Je vous présente certains tweets de Reda Belkadi, candidat investi à Blois par #LFI et soutenu par @Clem_Autain, pour les #legislatives2024 #Misogynie #Homophobie #Antisémitisme pic.twitter.com/3Zp5dDjohc
— Vincent Lautard (@VLautard) June 27, 2024
«Hitler aussi était pro Israël», «Moi, j’ai traité un pote juif de youpin devant un prof, ça a mal fini aussi», ou encore «J'ai traité Ronan de PD» font partie des messages incriminés.
En plus du retrait du retrait de l'investiture de Reda Belkadi, le Comité électoral de la France Insoumise a ajouté qu'il saisissait le Comité de respect des principes afin d'«obtenir son exclusion immédiate» du parti.