Accusé de violences sexuelles par son ancienne suppléante, le jugement de l'ex-député Renaissance Pierre Cabaré est attendu ce mardi 25 juin. Le procureur de Montauban a requis douze mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité.
L'ex-député Renaissance de Haute-Garonne, Pierre Cabaré, comparait devant la justice depuis le 28 mai. Accusé d'agression, de harcèlement sexuel et d'exhibition par son ancienne suppléante et collaboratrice parlementaire Lucie Schmitz, la plainte remonte à 2019.
Le jugement devrait être rendu ce mardi 25 juin en début d'après-midi. Le procureur de la République de Montauban a requis douze mois de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité, l'obligation pour l'ex-député de faire un stage sur les violences conjugales et 10.000 euros d'amende. La défense, elle, demande la relaxe de Pierre Cabaré.
accusé d'attouchements
L'ancien parlementaire est accusé d'avoir, à Toulouse entre mai 2017 et septembre 2019, «imposé des propos répétés à caractère sexiste». Pierre Cabaré aurait également insulté Lucie Schmitz à plusieurs reprises de «salope», lui posant des questions à caractère sexuel à répétition.
Aujourd'hui âgé de 66 ans, l'homme est également mis en cause pour attouchements pendant cette période. Il aurait «caressé les fesses» de la plaignante.
Vice-président de la commission des femmes à l'Assemblée nationale au moment des faits, Pierre Cabaré a nié toutes les accusations portées contre lui. «Je n'ai absolument pas mis la main aux fesses de Mme Schmitz» a-t-il affirmé. «Ça ne s'est pas du tout passé de la manière dont elle le raconte»
Les faits avaient également été dénoncés dans une lettre adressée à des membres de la majorité présidentielle et au président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand. Cinq personnes avaient en effet évoqué les «agissements inacceptables et répétés» de Pierre Cabaré dans ce courrier d'alerte datant de mai 2019.