«LFI veut importer le conflit» entre Israël et le Hamas, a dénoncé sur CNEWS ce mercredi, Philippe Ballard, porte-parole du RN pour la campagne des élections législatives.
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Invité sur LCI ce mercredi, Bruno Le Maire s'en est pris au programme du Nouveau Front populaire pour les élections législatives anticipées. «Le Front Populaire n'est ni un Front car ils ne sont pas unis, et ni populaire car ils s'attaquent aux petites retraites», a déclaré le ministre de l'Economie.
"Le Front Populaire n'est ni un Front car ils ne sont pas unis, et ni populaire car ils s'attaquent aux petites retraites" accuse @BrunoLeMaire
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«Le programme du RN de Jordan Bardella, c'est un oignon : chaque jour le programme se pèle et à la fin il ne reste que les yeux pour pleurer», a déclaré Gabriel Attal ce mercredi sur TF1.
"Le programme du RN de @J_Bardella" aux élections législatives, "c'est un oignon : chaque jour le programme se pèle et à la fin il ne reste que les yeux pour pleurer" résume @GabrielAttal
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Un débat opposera Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard le 25 juin en soirée sur TF1, à cinq jours du premier tour des élections législatives, a annoncé mercredi la première chaîne française.
Ce débat entre le Premier ministre issu de Renaissance, le président du Rassemblement national et l'ancien député de La France insoumise sera animé par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray, selon le journal.
Eric Ciotti, à l'origine d'une "coalition" entre la droite et le RN aux législatives, dénonce une "alliance secrète" entre les LR qui s'efforcent de l'exclure de leur présidence et la macronie, dans un entretien mis en ligne mercredi sur le site du Figaro.
"Je dénonce publiquement la grande dissolution de la droite dans le macronisme à l'œuvre", affirme le député des Alpes-Maritimes qui présente une soixantaine de candidats aux législatives sous l'étiquette "Les Républicains à droite" et dont le rapprochement avec le RN a été contesté par la direction de LR.
"Les chiffres viennent de tomber : il y aura près de 70 circonscriptions sans candidats de la majorité macroniste, dont la moitié pour les députés LR sortants qui ne m’ont pas suivi", explique-t-il, interprétant cette absence de rival comme la preuve qu'une "alliance cachée (qui) a été construite".
Raphaël Glucksmann, qui a obtenu 13,8% aux élections européennes pour le Parti socialiste et Place publique, a lancé mercredi à Marseille: "Au premier tour, on vote, au deuxième tour, on ne tergiverse pas", appelant à choisir pour le "candidat démocrate, républicain, quel qu'il soit".
"On vote pour le candidat démocrate, républicain, quel qu'il soit, qui est susceptible d'empêcher l'élection d'un député Rassemblement national", a-t-il déclaré, lors d'un déplacement pour soutenir Pascaline Lécorché, candidate Place publique dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille.
Eric Ciotti, à l'origine d'un alliance entre la droite et le RN aux législatives, a retiré mercredi son investiture à Louis-Joseph Pecher, qui se présentait sous ses couleurs en Meurthe-et-Moselle pour des "propos antisémites, homophobes et orduriers" sur les réseaux, a-t-il indiqué dans un communiqué.
"L'union des droites que nous appelons de nos vœux doit précisément faire barrage aux torrents de haine, d’antisémitisme et de violence portées par l’extrême gauche", a affirmé le président des "Républicains à droite".
Dans un entretien publié sur le site du Figaro ce mercredi, le président du Medef Patrick Martin a jugé que «les programmes du RN et du Nouveau Front Populaire sont dangereux pour l'économie».
«Plusieurs mesures proposées par le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement national apparaissent inappropriées et même dangereuses pour l'économie française, la croissance et l'emploi», a prévenu selon l'AFP, la première organisation patronale française, à la veille de l'audition de responsables des principaux partis en lice pour les élections législatives anticipées.
La Fédération protestante de France (FPF) a alerté mercredi sur "l'impasse dangereuse" des "partis extrêmes" à l'approche des élections législatives, en rappelant que "rien ne se construit sur la détestation d'autrui".
"Alors que les législatives devraient permettre un débat démocratique constructif, des délais trop courts et des promesses démagogiques irréalistes menacent de semer un profond désordre", déplore dans un communiqué le président de la FPF Christian Krieger.
Pour la fédération "les trois principales formations politiques poussent les électeurs à voter par rejet plutôt que par adhésion, risquant au second tour de piéger les Français dans un choix cornélien entre le racisme de l'extrême droite et l'antisémitisme de la gauche extrême".
Le milieu des Bleus Adrien Rabiot a estimé ce mercredi qu'il ne fallait pas que le groupe soit "parasité" par la question des législatives, et qu'il serait "bien" de la "laisser un peu de côté", tout en appelant à voter car "l'avenir" du pays "est en jeu".
"Je ne vais pas donner mon vote, (...) on est dans une démocratie et il faut l'accepter. Celui qui obtiendra le plus de voix, c'est le peuple qui l'aura choisi. Mais il ne faut pas être parasité par ça au sein du groupe, on a une compétition à gérer. Si on pouvait laisser ça un peu de côté, ce serait bien", a expliqué le joueur de la Juventus Turin.
"C'est important dans le sens où on représente l'équipe de France. C'est aussi l'avenir de la France qui est en jeu, c'est un sujet très important, même brûlant. Nous ce qu'on veut, c'est dire aux gens d'aller voter, ne pas laisser aux autres la possibilité de choisir pour soi", a-t-il également indiqué.
Le Rassemblement national a indiqué ce mercredi qu'il n'accordait plus son soutien à l'un de ses candidats dans le Morbihan, Joseph Martin, un cadre du parti à la flamme qui avait publié un message antisémite sur les réseaux sociaux en 2018, jamais effacé ni renié.
"Il n'a plus le soutien du Rassemblement national, il est suspendu et sera convoqué en vue de son exclusion", a indiqué le RN à l'AFP, en rappelant qu'il n'était pas possible de retirer sa candidature.
Jean-Marc Sylvestre : «Le programme économique de LFI est un programme de rupture qui va détruire l’économie de marché», dans #HDPros pic.twitter.com/D1MWFIrlxG
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«Il n'est pas prêt pour le pouvoir», a estimé ce mercredi sur BFMTV le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, raillant les changements de discours du RN. Le Rassemblement national "n'est plus un parti politique", mais "une ratatouille", a-t-il également fustigé.
Bruno Retailleau a salué ce mercredi sur RMC la décision de Laurent Wauquiez de se présenter aux élections législatives, en Haute-Loire.
«Il aurait très bien pu 'se la couler douce' à la tête de l'une des grandes régions de France (...) Mais Il a choisi d'aller sur le terrain pour être candidat».
Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a indiqué que ce mercredi sur FranceInfo que le chiffrage du programme économique du Nouveau Front populaire «était en train d'être finalisé», et qu'il devrait être présenté «ce soir» lors d'une conférence de presse.
Manon Aubry, à propos de l'accueil des réfugiés climatiques : «Il n’y a pas de chiffre parce que c’est notre humanité qui commande», dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/fserPjMtrZ
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Manon Aubry : «Jordan Bardella est le larbin des grands patrons», dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/nRsq0zpCZS
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Manon Aubry : «La préférence nationale, inscrite dans la Loi immigration, est une remise en cause de nos principes», dans #LaMatinale pic.twitter.com/01Vmrouf4t
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«Le délire total, c'est lui», a lancé ce mercredi sur CNEWS l'eurodéputée LFI Manon Aubry, en réponse aux propos du ministre de l'Économie Bruno Le Maire qui avait vivement critiqué la semaine dernière le programme économique du Nouveau Front populaire.
La campagne en vue des élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet se poursuit sur le terrain ce mercredi. Le président de Place publique Raphaël Glucksmann sera notamment à Marseille pour soutenir Pascaline Lécorché, candidate de son parti.
En cas de victoire du Nouveau Front populaire lors des prochaines élections législatives, le leader du PS a plaidé «pour un profil rassembleur et rassurant, pas clivant» pour occuper le poste de Premier ministre qui sera proposé.
«Je suis prêt à jouer le jeu de la démocratie. Jean-Luc Mélenchon ? Il faut choisir un profil rassembleur et rassurant, pas clivant», a-t-il déclaré.
Guillaume Kasbarian, ministre délégué chargé du Logement : «Les extrêmes ne sont pas une solution pour notre pays», dans #LaMatinale pic.twitter.com/Z4a43Eeekq
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Le leader du PS, Olivier Faure, a salué ce mercredi sur RTL l'appel de la CGT à voter pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives.
«Je dis merci à Sophie Binet, elle a pris sa responsabilité», a-t-il salué.
Nicolas Pouvreau-Monti, cofondateur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie : « On a atteint des niveaux d’immigration jamais-vu» sous la présidence d’Emmanuel Macron, dans #LaMatinale pic.twitter.com/jRztZNV74g
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Manon Aubry, eurodéputée de La France insoumise, est l'invitée de Laurence Ferrari dans La Grande Interview de CNEWS, ce mercredi, à 8h10
Albert Zennou : «François Hollande en veut énormément à Emmanuel Macron qui lui ‘aurait volé sa place’» pic.twitter.com/Sc6OmHBMUy
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Le Nouveau Front populaire propose "un programme totalement immigrationniste", a estimé mardi Emmanuel Macron, lors d'un échange avec des journalistes, en marge d'un déplacement à l'Ile-de-Sein dans le Finistère. "Ce n'est pas un programme social-démocrate (...) c'est un programme totalement immigrationniste", a assuré le chef de l'Etat. "Ils ont fait un accord d'appareil, mais qui ne tiendra pas", a-t-il ajouté, affirmant que "la gauche est beaucoup plus divisée qu'en 2022 parce qu'elle n'a pas de chef". Aux européennes, la gauche "a fait campagne pendant trois mois en expliquant qu'elle était irréconciliable (..) et là d'un seul coup, on va à la gamelle ensemble", a encore dit Emmanuel Macron.