Prisca Thevenot : «Il y a une colère qui s’exprime et on ne va pas faire comme si elle n’existait pas» pic.twitter.com/H7RK087Ny4
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L'ex-Premier ministre Edouard Philippe porte "un regard dubitatif sur ceux qui clament qu'ils sont prêts" à occuper Matignon "alors qu'ils n'ont jamais rien géré", à l'image de Jordan Bardella, a-t-il dit en marge d'un déplacement dans la Marne mardi.
"Je sais que c'est dur, Premier ministre. Je sais que ça va vite, il y a beaucoup de sujets à traiter", s'est remémoré à Reims l'actuel maire du Havre, Premier ministre d'Emmanuel Macron de 2017 à 2020.
Le Nouveau Front populaire propose "un programme totalement immigrationniste", a estimé mardi Emmanuel Macron, lors d'un échange avec des journalistes, en marge d'un déplacement à l'Ile-de-Sein dans le Finistère.
"Ce n'est pas un programme social-démocrate (...) c'est un programme totalement immigrationniste", a assuré le chef de l'Etat. "Ils ont fait un accord d'appareil, mais qui ne tiendra pas", a-t-il ajouté, affirmant que "la gauche est beaucoup plus divisée qu'en 2022 parce qu'elle n'a pas de chef". Aux européennes, la gauche "a fait campagne pendant trois mois en expliquant qu'elle était irréconciliable (..) et là d'un seul coup, on va à la gamelle ensemble", a encore dit Emmanuel Macron.
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a assuré mardi qu'il "refuserait d'être nommé" Premier ministre s'il n'obtenait pas la majorité absolue aux législatives.
"Si demain je suis en capacité d'être nommé à Matignon et que je n'ai pas de majorité absolue (...) eh bien je refuserai d'être nommé", a-t-il affirmé sur France 2, réitérant qu'il abrogerait la réforme des retraites en donnant la priorité aux carrières longues.
"N'ayez pas peur", "allez voter et choisissez votre avenir", a déclaré mardi Emmanuel Macron, justifiant sa décision de dissoudre l'Assemblée comme "la solution la plus responsable".
"La solution que j'ai prise c'est la plus lourde, la plus grave, mais la plus responsable", a assuré le chef de l'Etat à des Français, inquiets, qui l'ont longuement interrogé sur le sujet, en marge d'un déplacement sur l'île de Sein (Finistère) pour commémorer l'Appel du 18 Juin. "Sans dissolution, cela aurait été la chienlit", a-t-il martelé, assurant qu'"on ne peut pas craindre le peuple dans une démocratie".
La CGT a appelé explicitement mardi à voter pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives, au vu de "la gravité de la situation" avec le risque de l'arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
Le Comité confédéral national (CCN, "parlement" de la CGT) s'est prononcé "très largement" en faveur d'une déclaration titrée "Il est minuit moins une" qui stipule que la centrale "appelle les salariés, retraités et privés d’emploi à aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du Nouveau Front populaire".
Le deuxième syndicat français a coutume d'appeler à faire barrage contre l'extrême droite, mais sans donner de consigne de vote.
Le député de Paris sortant Gilles Le Gendre, compagnon de route historique d'Emmanuel Macron, juge ce mardi que la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale est "insensée" et risque d'accentuer les fractures du pays.
"C'est une décision insensée, en ceci qu'elle n'a pas de sens", accuse dans le journal Le Monde l'ancien président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, candidat à sa succession, même si Renaissance ne l'a pas réinvesti, lui préférant un candidat LR.
Emmanuel Macron "a pris le risque, inutile et dangereux, que la crise politique larvée qui abîme notre pays depuis des années devienne une crise avérée. Dans ce cas, il faut redouter que nous ne soyons plus capables d'en maîtriser les conséquences, que les fractures du pays s'enveniment et que l'action publique soit paralysée", craint-il.
Lutte ouvrière, le parti de l'ancienne candidate aux élections présidentielles Nathalie Arthaud, sera représenté lors des élections législatives anticipées du 30 juin. LO "sera présente dans 550 circonscriptions sur 577", a-t-elle écrit sur X.
Aux élections européennes du 9 juin, sa liste LO avait fini avec 0,49% des voix.
A propos de la manifestation du 15 juin #DissolutionAssembléeNationale pic.twitter.com/0IJQcpnoBj
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Elections législatives 2024 : quand le tract de Renaissance avec Gabriel Attal élude complètement Emmanuel Macron https://t.co/AvyF61WzoN
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Marie-Caroline Le Pen, sœur de Marine et candidate du Rassemblement national aux élections législatives dans la Sarthe, a assuré ce mardi ne "pas avoir été parachutée", reconnaissant cependant que son patronyme pouvait l'"aider" à convaincre les électeurs.
L'aînée des trois filles de Jean-Marie Le Pen, âgée de 64 ans, se présente dans la quatrième circonscription de la Sarthe, dont l'ex-Premier ministre François Fillon a été le député.
Emmanuel Macron ne figure pas sur le tract de campagne des partis qui s'allient sous la bannière «Ensemble» pour les élections législatives.
Matthieu Valet, eurodéputé RN : «Les Français ont le choix entre le "rassemblement pour l’amour de la France" et le "front anti France"», dans #HDPros pic.twitter.com/6Z73nY5f9w
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Gabriel Attal a pointé mardi chez Jordan Bardella, pressenti pour entrer à Matignon en cas de succès du Rassemblement national aux législatives, un "refus d'obstacles" quand il demande la majorité absolue pour gouverner, avec un programme qui n'est qu'"approximations ou reniements".
"On voit depuis quelques jours que, s'agissant de Jordan Bardella, il y a de moins en moins de programme et de plus en plus de conditions. Ça commence à ressembler à un refus d'obstacle", a affirmé sur franceinfo le Premier ministre, qui mène la campagne du camp présidentiel à ce scrutin des 30 juin et 7 juillet.
Jordan Bardella : «Je suis un peu gêné de voir ces sportifs qui gagnent beaucoup d’argent, donner des leçons à des gens qui n’arrivent plus à boucler les fins de mois», dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/tPJI3d078s
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«Nous allons abroger la réforme des retraites», promet Jordan Bardella, dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/uMfxpJZKfL
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Le patron du PS, Olivier Faure, a affirmé ce mardi sur RMC qu'en cas de victoire de la gauche aux législatives, il plaidera pour voter afin de nommer le Premier ministre du Nouveau Front populaire. «Les membres de la nouvelle majorité le 7 juillet désigneront ensemble celui ou celle qui sera le mieux placé pour être Premier ou Première ministre», a-t-il déclaré.
Jordan Bardella : «Voici mes priorités : le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration et l’accès à la santé», dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/deDXxj5iua
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Législatives : «pour agir, j’ai besoin d’une majorité absolue», prévient Jordan Bardella, dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/UFuXyk3Y90
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Jordan Bardella, président du Rassemblement national : «Il y a une occasion historique d’inverser de le cours de l’histoire», dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/Eau7RkrsPV
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Une semaine après son appel à l'alliance avec le Rassemblement national, le président des Républicains Éric Ciotti s'est réjoui de cet accord passé. «On a cassé ce tabou et j'en suis très heureux», a-t-il dit sur RTL.
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella est l'invité de Laurence Ferrari dans La Grande Interview ce mardi à 8h10.
Tatiana Renard-Barzach : «Jean-Luc Mélenchon est dans une stratégie de chaos absolu» pic.twitter.com/b74kXOfSOs
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Jordan Bardella ne sera Premier ministre qu'en cas de majorité absolue, a-t-il assuré dans les colonnes du Parisien ce lundi. «Qui peut croire qu’on pourra changer le quotidien des Français en cohabitation avec une majorité relative ? Personne. Je dis aux Français : pour nous essayer, il nous faut la majorité absolue», a déclaré le président du Rassemblement national.