Alors que François Hollande a annoncé sa candidature pour les élections législatives en Corrèze, Renaissance a décidé de ne pas présenter de candidat dans cette circonscription face à l'ancien chef d'État.
Un choix étonnant. François Hollande a fait son retour sur la scène politique ces derniers jours avec l'annonce de sa candidature aux élections législatives en Corrèze. Un choix qui a fait réagir ces derniers jours, tout comme la décision d'Emmanuel Macron et de Renaissance de ne pas présenter de candidat face à l'ancien président de la République, dans cette circonscription.
Ce matin, Édouard Philippe est revenu sur cette décision : «Je crois que le calcul qui a été fait, c'est de constater qu'il n'y avait pas de candidat de la majorité qui était susceptible de pouvoir l'emporter», a-t-il expliqué sur BFMTV.
Législatives: face à François Hollande, "il n'y avait pas de candidat de la majorité qui était susceptible de pouvoir l'emporter", estime Édouard Philippe pic.twitter.com/cGQOIKJqCo
— BFMTV (@BFMTV) June 17, 2024
Les électeurs Renaissance de Corrèze vont donc devoir faire un choix. Édouard Philippe demande «de choisir, toujours, le candidat le plus républicain et le plus démocrate. Toujours, systématiquement».
Interrogé sur la préférence du parti entre François Hollande et Francis Dubois, autre candidat en Corrèze, qui fait partie du mouvement créé par Xavier Bertrand, «Nous France», Gabriel Attal n'a pas caché sa préférence.
Le Premier ministre a annoncé, ce lundi 17 juin, que la majorité soutiendra la candidature de Francis Dubois car il serait le «plus à même d'éviter la victoire du RN», a-t-il expliqué sur RTL. François Hollande est «candidat dans l'alliance France Insoumise et donc évidemment, ce n'est pas cette alliance-là qu'on souhaite voir gagner pour le pays», a-t-il ajouté.