Une femme de 62 ans a perdu la vie samedi 25 mai à Mamoudzou, à Mayotte, à la suite d'une infection au choléra. Ce décès porte à deux le nombre de morts liés à la maladie dans l'archipel, a révélé ce dimanche l'Agence régionale de santé (ARS).
Un drame sanitaire. Une sexagénaire est morte à la suite d'une infection au choléra ce samedi à Mamoudzou, la principale ville de Mayotte.
D'après l'Agence régionale de santé (ARS), «les équipes d'intervention se sont rendues sur place afin de procéder à la désinfection du foyer et à la prise en charge de l'entourage de la défunte, en application du protocole de lutte contre le choléra», a-t-elle fait savoir.
Ce dimanche, plusieurs opérations de «vaccination des cas contacts sont menées», d'autant plus que cette victime de 62 ans est la deuxième personne de l'archipel à perdre la vie à la suite d'une contamination au choléra.
Une maladie bactérienne venue des Comores
Toujours selon les autorités sanitaires, les premiers cas de choléra présents sur le territoire ont été recensés mi-mars chez des personnes arrivées en provenance des Comores, l'archipel voisin, là où une épidémie d'ampleur se développe. Mais les premiers Mahorais a avoir été contaminés ont été diagnostiqués fin avril.
«Cette épidémie a gagné l'archipel français voisin de Mayotte. Au 15 mai 2024, 85 cas de choléra ont été signalés à Mayotte depuis le premier cas le 18 mars 2024 dont 68 sont des cas autochtones et 17 ont été importés des Comores ou des pays du continent africain», précise Santé publique France.
Le choléra, dont la propagation est favorisée par des «difficultés d’accès à l’eau potable et courante et des défauts d’assainissement», rappelle SPF, peut engendrer des symptômes tels que des diarrhées aiguës, ainsi qu'une déshydratation entrainant la mort en seulement trois jours.