Dans l’émission «Face à Michel Onfray» de ce samedi 25 mai, le philosophe est revenu sur la gestion de la situation en Nouvelle-Calédonie par Emmanuel Macron. «Il enfume tout le monde», a ainsi déclaré Michel Onfray sur CNEWS, à propos du chef de l'État.
Des mots forts. La Nouvelle-Calédonie est touchée, ces dernières semaines, par de violentes émeutes visant principalement la réforme du corps électoral. Une situation longuement abordée par Michel Onfray, ce samedi, lors de l'émission «Face à Michel Onfray», en compagnie de Laurence Ferrari. Le philosophe a notamment donné son avis sur la gestion d'Emmanuel Macron : «Il y a toujours de la psychopathologie chez lui. Il a vraiment l'impression qu'il guérit les écrouelles, comme les rois de France jadis. (...) Là, c'est la même chose : "C'est moi, j'arrive, je saute dans l'avion et je vais vous parler"», explique le philosophe.
Pour Michel Onfray, le président de la République ne travaille pas assez : «Il lit les textes qu'on lui a écrits, il y va, mais ça veut dire quoi ? Je préférerais qu'il travaille. Cette façon de dire : "Je prends l'avion, je suis dans l'avion, je descends de l'avion", tout ça c'est de l'occupation du terrain médiatique, c'est du temps pendant lequel il ne travaille pas. C'est précieux le temps d'un chef de l'État quand il est vraiment chef de l'État», ajoute Michel Onfray.
«son discours est insaisissable»
Pour l'écrivain, cette attitude revient très fréquemment chez Emmanuel Macron depuis son arrivée à la tête de l'État : «Tout ce temps consacré à la mise en scène de soi-même. Cette mise en scène qui consiste à dire : "Je vais vous parler", il fait ça depuis le début. Les gilets jaunes, les paysans, y compris lors du Salon de l'Agriculture, il relève ses manches, il enlève la veste. Il embobine, il enfume tout le monde et le discours est insaisissable», analyse l'auteur du livre «Foutriquet».
Pour conclure, Michel Onfray est aussi revenu sur le principe du référendum, et l'utilisation qui en est faite en France : «Le référendum, tout le monde s'en moque depuis le Traité de Lisbonne».