La ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a assuré ce mardi que l'Etat ne coupera pas les subventions octroyées à Sciences Po Paris, où ont eu lieu des rassemblements pro-palestiniens.
La ministre a apporté son soutien à la direction. Sylvie Retailleau annoncé que l'Etat ne coupera les subventions à Sciences Po Paris, où les étudiants poursuivent la manifestation pro-palestinienne entamée la semaine passée.
«À court terme, l'Etat ne coupera pas ses subventions à l'établissement. Pour le million de Valérie Pécresse, je lui laisse sa responsabilité», a indiqué la ministre de l'Enseignement supérieur, faisant référence à l'annonce de la présidente de la Région Ile-de-France de l'arrêt des subventions octroyées à l'établissement.
"À court terme, l'Etat ne coupera pas ses subventions à l'établissement. Pour le million de Valérie Pécresse, je lui laisse sa responsabilité"
Sylvie Retailleau prend la défense et "soutient" la direction de #SciencesPoParis. #Les4V @sretailleau pic.twitter.com/o6c4jnt9xr— Telematin (@telematin) April 30, 2024
«L'Etat discute d'un contrat avec Sciences Po Paris», a expliqué la ministre qui ajoute que la «direction a renoué le dialogue avec les étudiants manifestants» vendredi.
«Il ne sera jamais question qu'aucune sanction liée à des propos antisémites ne soit abandonnée», a défendu Sylvie Retailleau, sur la question des sanctions levées. «La seule sanction disciplinaire levée concerne un envahissement de l'escalier de la direction (par des étudiants, ndlr), dans lequel aucun propos antisémite ou aucune violence n'ont été constatés», a-t-elle ajouté.
La ministre de l'Enseignement supérieur a finalement regretté «une mauvaise communication interne qui a laissé croire à un abandon des sanctions», a conclu Sylvie Retailleau, qui a finalement réitéré son soutien à la direction.