Emmanuel Macron rencontre, ce vendredi 26 avril, les membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie afin de discuter du futur projet de loi dédié, et alors que les débats commenceront le 27 mai prochain à l’Assemblée nationale.
L’étude du futur projet de loi suit son cours. Alors qu’une commission spéciale de députés auditionne depuis le début de la semaine ministres, anciens ministres et médecins, Emmanuel Macron reçoit, ce vendredi 26 avril, les membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie.
Entre décembre 2022 et avril 2023, les 184 personnes réunies, à la demande de l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, ont travaillé sur une évolution du droit pouvant mener à une «aide active à mourir». C’est de ce travail que le projet de loi sur la fin de vie est né.
des critères précis pour une loi «éthique»
Présenté en Conseil des ministres le 10 avril dernier, le texte est composé de 36 articles. Dans le détail, il vise à apporter «une réponse éthique à des besoins d’accompagnement et à des souffrances», a déclaré Catherine Vautrin, ministre de la Santé et de la Prévention, au travers d’une conférence de presse.
Ce projet fixe des critères précis pour bénéficier de cette «aide à mourir», refusant catégoriquement de parler «d’euthanasie», souvent utilisé par les opposants de ce texte. Il prévoit également un renforcement des soins palliatifs.
Le 10 avril dernier, la ministre a souhaité que ce travail parlementaire se fasse «dans le sérieux et le respect», compte tenu de la fragilité d’un tel sujet. Les débats autour de ce projet de loi commenceront le 27 mai prochain à l’Assemblée nationale.