«La gestation pour autrui (GPA) est une pratique monstrueuse et honteuse», a estimé ce mercredi sur CNEWS Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes. Elle réagissait aux critiques auxquelles elle face suite à son tweet sur l'annonce de paternité du designer français Simon Porte Jacquemus et de son époux.
Ce mercredi 24 avril, dans l’Heure des Pros 2 sur CNEWS, la tête de liste Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal, est revenue sur les propos qu’elle a tenus en réagissant à l’annonce de paternité du designer français Simon Porte Jacquemus et de son époux.
«Les quatre mots que j’ai écrits (où est la maman ? : ndlr) avaient vocation d’abord à poser la question de la gestation pour autrui (GPA), aujourd'hui, en France. Ce couple avait manifestement eu recours à la GPA et toute la presse people s’en est félicitée. Or, pour ma part, je ne m’habitue pas à la banalisation de cette pratique qui est, pour moi, monstrueuse et honteuse», a dit Marion Maréchal sur CNEWS.
«Jamais je n’accepterai que l’on banalise le fait de louer le ventre d’une femme pour une grossesse. Je ne suis pas un produit à louer. Mon utérus n’est pas un produit à louer. Les enfants ne sont pas des biens de consommation. Ce ne sont pas des biens à vendre qui peuvent faire l’objet d’un contrat», a-t-elle ajouté.
«Un énorme business de traite des êtres humains»
La tête de liste Reconquête a également affirmé que «dans les contrats des mères porteuses, dans un certain nombre de pays étrangers, il y a, par exemple, des garanties de deux ans» sur l’enfant.
Concrètement, «s’il décède, y compris pour des raisons domestiques ou un accident de voiture, deux ans après le contrat, il peut être remplacé, comme un poisson rouge», s'est-elle indignée.
«Il y a aussi des clauses d’avortement. Si la femme a des grossesses multiples, et que cela ne convient pas aux futurs parents, ces derniers sont en droit d’exiger que la femme avorte (…). C’est un énorme business de traite des êtres humains qui représente 14 milliards d’euros en 2022», a poursuivi Marion Maréchal.