Annoncé par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, en avril dernier, le Service Civique écologique est dès à présent ouvert aux inscriptions depuis ce mardi 27 août. Le point sur le but de ce nouveau type d’engagement lancé par le gouvernement.
S’engager concrètement. Ce mardi 27 août, les jeunes de 16 à 25 ans, qui le souhaitent pourront s’inscrire au Service Civique écologique. Cette initiative du gouvernement, annoncée en avril dernier, «a pour objectif de permettre à 50 000 jeunes de s’engager concrètement dans la transition écologique, d’ici 2027».
Christophe Béchu avait déclaré le 12 avril dernier sur Public Sénat que l’action était le meilleur moyen de lutter contre l’inquiétude des jeunes face aux risques environnementaux et au changement climatique.
Un dispositif lancé dès juin en France
La version française du Service civique écologique a été lancée dès le mois de juin, «par la mobilisation de 100 jeunes ambassadeurs, avec une augmentation progressive prévue tout au long de l'année», peut-on lire sur le site officiel du service civique.
Au total, 1.000 volontaires seront formés et mobilisés dès cette année, à l’échelle nationale.
«Ils auront pour mission de sensibiliser d’autres jeunes sur l'importance de s'engager en faveur du climat en rejoignant le Service Civique écologique, une initiative conjointe du Gouvernement, de l'ADEME et de l’association Uniscité», poursuit le site.
Le Service Civique écologique s'adresse aux jeunes de 16 à 25 ans et jusqu'à 30 pour ceux en situation de handicap. Ainsi, ceux qui le souhaitent pourront «effectuer une mission indemnisée, d’une durée de 6 mois à 1 an, auprès d’une association, d’une collectivité, d’un opérateur public, ou d’une entreprise publique de la transition écologique.»
Sur le moteur de recherche, permettant de découvrir les offres de missions déjà disponibles, on peut notamment trouver un engagement au sein d'une ressourcerie locale, animer des ciné-débats sur le thème de l'environnement ou encore devenir ambassadeur de la lutte contre le gaspillage alimentaire au niveau de la commune.