L'auteur du refus d'obtempérer qui avait blessé légèrement un policier et la directrice de cabinet du préfet de Moselle en mars dernier à Metz, a été condamné ce lundi 8 avril à deux ans d'emprisonnement ferme.
Déclaré coupable. Un homme de 36 ans a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Metz à deux ans de prison ferme, après un refus d'obtempérer en mars dernier, blessant légèrement un policier et la directrice de cabinet du préfet de Moselle.
Le trentenaire, qui avait déjà été condamné pour refus d'obtempérer, a été déclaré coupable de violences sur des fonctionnaires de police ainsi que sur la directrice de cabinet du préfet. Jacqueline Mercury-Giorgetti, qui a souffert d'une cervicalgie, n'avait pas reçu d'ITT et ne s'était pas constituée partie civile à l'audience.
Les faits s'étaient déroulés alors que la directrice de cabinet du préfet de Moselle était en patrouille avec des policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) dans les rues de Metz. Au cours de leur tournée, ils avaient repéré un véhicule volé.
L'un des agents était descendu de la voiture pour effectuer un contrôle, mais le conducteur avait fait marche arrière et percuté le véhicule sérigraphié, confirmait une source policière à CNEWS. Le fonctionnaire de police avait été légèrement blessé au bras et à la jambe.
un pistolet à impulsion électrique utilisé
Malgré des pneus crevés par le dispositif Diva, le conducteur avait continué sa fuite. Il avait percuté un véhicule de la BAC, puis avait pris la fuite à pied. Il avait été stoppé net un peu plus loin par les effectifs de la BAC, de la BST, de la brigade canine et de police secours. L’individu s'était rebellé et avait asséné des coups aux fonctionnaires contraints de faire usage d'un pistolet à impulsion électrique pour le maîtriser, rapportait Le Républicain Lorrain.
quatre condamnations au casier judiciaire
L'homme âgé de 36 ans, compte quatre condamnations sur son casier judiciaire, dont une pour refus d'obtempérer et défaut de permis, a précisé une source judiciaire à CNEWS. Il avait été placé en garde à vue pour les motifs de refus d'obtempérer aggravé, tentative de meurtre et violences sur une personne dépositaire de l'autorité publique, rébellion, vol et conduite sans permis de conduire.
Environ 25.000 refus d'obtempérer sont recensés en France tous les ans.