La plate-forme 1jeune1solution, qui doit permettre aux élèves de seconde de trouver un stage pour le mois de juin, s'ouvre aux candidats ce lundi 25 mars.
Pour la première fois cette année, les élèves de seconde générale et technologique doivent effectuer un stage de deux semaines au mois de juin. Cette nouvelle mesure, lancée en novembre, commence à prendre forme ce lundi 25 mars, avec l'ouverture aux candidats de la plate-forme 1jeune1solution.
Ce site a dans un premier temps été ouvert aux entreprises le 6 mars dernier, afin qu'elles puissent y déposer leurs offres de stage. Ce lundi, les élèves de seconde vont à leur tour pouvoir y accéder et trouver leur bonheur. Pour rappel ce stage d'observation, qui est censé venir compléter celui effectué en troisième, doit avoir lieu du 17 au 28 juin.
Il concerne 560.000 jeunes Français, scolarisés en seconde générale ou technologique, dans des établissement publics et privés. Sur la plate-forme 1jeune1solution, ils pourront renseigner le métier recherché ou domaine de prédilection, une localisation ainsi qu'une durée de stage.
«Un vecteur essentiel de la découverte des métiers»
Des offres correspondant à ces différents critères leur seront proposées, leur permettant de postuler s'ils le souhaitent. En cas de recrutement, une convention de stage dématérialisée pourra être signée par les différentes parties, l'établissement scolaire et la structure d'accueil, directement sur le site.
Ce stage d'observation a, selon le ministère de l'Education nationale, été pensé comme un «vecteur essentiel de la découverte des métiers». Il «s'inscrit dans le cadre du parcours individuel, d'information, d'orientation et de découverte du monde économique et professionnel appelé "parcours Avenir"».
Il est obligatoire pour tous les élèves de seconde, exceptés ceux de la série technologique hôtellerie et restauration, puisque leur formation «comprend un stage d'initiation ou d'application obligatoire de quatre semaines en milieu professionnels». D'aures dispositions dérogatoires existent, notamment pour les jeunes «qui effectuent un séjour de cohésion, une mission d’intérêt général dans le cadre du service national universel (SNU), une mobilité européenne ou internationale».