Le second test du dispositif d'alerte mobile FR-ALERT, permettant de prévenir la population en cas de danger, aura lieu ce vendredi 22 mars dans le 15e arrondissement de Paris.
Attention, ceci est un exercice. La préfecture de police lance ce vendredi 22 mars, dans le 15e arrondissement, la seconde phase de test du dispositif d'alerte mobile FR-ALERT, pour assurer la sécurité lors de la compétition des Jeux olympiques d'été à venir.
Testé dans plusieurs départements depuis 2022, ce système vise à avertir les Français en cas de danger imminent, tel qu'une attaque terroriste, une catastrophe naturelle, un accident industriel ou encore une urgence sanitaire. Une notification est ainsi envoyée sur tous les téléphones portables dans une zone spécifique, accompagnée d'un signal sonore.
#FRAlert | Demain, nous testons à nouveau le dispositif FR-Alert.
Si vous êtes à #Paris15, vous recevrez sur vos téléphones un message accompagné d'un signal sonore.
Le signal peut surprendre, c'est l'objectif : vous alerter en cas d'incident !@mairie15 @Paris pic.twitter.com/Zz7fOzNXx5— Préfecture de Police (@prefpolice) March 21, 2024
Après le lancement de la campagne le 15 février dans le 13e arrondissement, toutes les personnes munies d'un portable se trouvant dans un secteur précis du 15e arrondissement (ou aux abords) recevront un signal entre 14h à 15h ce vendredi. Le dernier test se fera le 23 avril prochain, entre 12h et 13h, cette fois-ci dans le 17e arrondissement.
«Aucune installation préalable n’est nécessaire»
FR-Alert utilise une technologie de diffusion cellulaire (cell broadcast) pour atteindre tous les téléphones mobiles à portée, peu importe l'opérateur, le modèle du téléphone or le type de réseau (4G, 5G, etc.), ainsi que la diffusion de SMS géolocalisés. La préfecture de police a précisé qu’«aucune installation préalable n’est nécessaire».
En raison de la variété des téléphones, des opérateurs et des endroits où les gens se trouvent au moment de l'envoi de l'alerte, notamment dans les transports en commun, les notifications peuvent être reçues avec des délais différents.
La préfecture de police a indiqué qu'il convient de ne pas appeler les forces de l'ordre ou les services de secours, et de ne pas propager de fausses rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux sociaux, soulignant qu'il s'agit bel et bien d'un exercice.