Ce jeudi 29 février, Emmanuel Macron s'est engagé à se baigner dans la Seine. Une promesse que d'autres personnalités politique ont formulé avant lui.
«Et comment ! Oui j'irai», a répondu Emmanuel Macron, ce jeudi 29 février, alors qu'on lui demandait s'il comptait se baigner dans la Seine à l'été 2025, lorsque cette possiblité sera offerte aux Franciliens. Le président de la République, qui assistait à l'inauguration du Village olympique des Jeux de Paris, n'est pas le premier à avoir fait cette promesse.
En janvier, lors de ses voeux, la maire de la capitale, Anne Hidalgo a, elle aussi, assuré qu'elle se baignerait dans la Seine en juillet, juste avant les JO et un an avant l'ouverture de trois espaces de baignade dans le fleuve à Paris : Bercy, Grenelle et entre l'île Saint-Louis et le Marais.
En février, dans un entretien à Ouest-France, l'édile a réitéré sa promesse, indiquant qu'elle se baignerait «juste en bas de l'Hôtel de ville, au Pont-Marie, où la baignade sera pérenne après les JO. Ce sera un beau plongeon plein de symbole».
Le projet avorté de Jacques Chirac
Bien avant cela, en 1988, lors du lâcher de 5.000 brochets dans la Seine, Jacques Chirac, alors maire de Paris, avait déclaré : «Dans cinq ans, on pourra à nouveau s'y baigner». Par la suite, en 1990, il s'était engagé à «se baigner dans la Seine devant témoins» en 1993. Ce projet n'a toutefois jamais vu le jour.
La baignade dans la Seine se pratiquait sous l'Ancien régime mais est interdite à Paris depuis 1923, soit plus d'un siècle. Une brigade fluviale patrouille d'ailleurs constamment pour empêcher quiconque de plonger.
Les Jeux olympiques doivent inaugurer les retrouvailles de la nage avec la Seine puisque le fleuve accueillera les épreuves de triathlon et de nage en eau libre, qui partiront du pont Alexandre-III reliant le Grand Palais aux Invalides. Depuis 2016, l'État et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre baignables la Seine et la Marne, son principal affluent.