Lilian Moyen, un habitant de Léguillac-de-l'Auche (Dordogne) a eu la mauvaise surprise de retrouver un stylo rempli d’encre dans une tarte aux pommes achetée au Leclerc de Saint-Astier.
Une fève peu discrète. Le quadragénaire Lilian Moyen a découvert un stylo légèrement fondu dans une tarte aux pommes industrielle, dégotée au Leclerc de Saint-Astier (Dordogne). Faute d’avoir été «pris suffisamment au sérieux» après sa plainte auprès de l’enseigne de grande distribution, le père de famille a contacté le quotidien Sud-Ouest pour dénoncer l’étrange surprise qu’il a découverte dans le gâteau acheté mardi 23 janvier dernier.
«Nous avons d’abord cru à une fève glissée par erreur», a expliqué le Périgordin. Mais sa famille a été étonnée de découvrir un stylo orange rempli d’encre, déformé par la chaleur et «coincé entre la pâte et le moule en aluminium», a-t-il dénoncé.
Le directeur du magasin décline toute responsabilité
Très surpris par sa trouvaille, le quadragénaire est retourné au Leclerc de Saint-Astier pour informer la direction de l’incident. «Une dame responsable des questions d’hygiène et de sécurité m’a reçu. Elle m’a promis de signaler le problème à l’entreprise Pasquier, qui fabrique les tartelettes pour le compte du supermarché», a-t-il assuré.
«Une personne de Saint-Astier m’a rappelé pour me dire que la direction Pasquier déclinait toute responsabilité. Selon elle, le système de contrôle qualité aurait détecté la présence du stylo», a déploré Lilian Moyen.
En guise de dédommagement, la carte de fidélité de Lilian a été créditée du montant du gâteau et une carte-cadeau de dix euros lui a été proposée. Mais il ne l’a pas acceptée, estimant l’offre insuffisante. «J’attends surtout d’avoir des explications», a-t-il assuré.
Le directeur du Leclerc de Saint-Astier, Julien Bonnafoux, a été contacté par Sud-Ouest. Le patron a décliné toute responsabilité, assurant tout de même que si le stylo était passé dans le four, «il aurait fondu, ce qui n’est pas le cas».