À l’approche des vacances d’hiver, les stations de ski ont la cote. Et pour profiter au mieux de son séjour, bien tenir son budget est important. Parmi les 232 domaines skiables français, certains proposent un coût raisonnable.
À moins d’une semaine du coup d’envoi des vacances d’hiver, de nombreux Français doivent planifier leur séjour. Et comme chaque année, le mois de février rime avec la haute saison pour les stations de ski, réparties dans six massifs, à savoir les Alpes, le Jura, le Massif Central, les Vosges, les Pyrénées et la Corse.
Au total, ce sont 232 domaines de skis français qui sont prêts à accueillir les vacanciers. Mais pour pouvoir profiter de son séjour, il est absolument indispensable de respecter son budget, certaines stations étant plus chères que d’autres. De ce fait, pour avoir un prix abordable, plusieurs critères sont à prendre en compte.
Des critères surtout géographiques
Selon les données récoltées par le site Skidata.io, l'observatoire indépendant des stations françaises, un séjour pour deux adultes et deux enfants comprenant l’hébergement, la location du matériel et un forfait est logiquement plus élevé qu’un séjour pour deux personnes. À titre d’exemple, pour un séjour en Savoie, le prix pour deux adultes et deux enfants est de 1.782 euros, tandis que le même séjour coûterait seulement 1.233 euros pour deux personnes.
Deuxième critère qui entre en jeu : le choix du département. Un séjour en Lozère coûte en moyenne 570 euros pour deux personnes. Dans l’Ain, le même séjour coûte en moyenne 823 euros. Le prix peut s’élever jusqu’à 1.228 euros en Haute-Savoie.
Enfin, troisième et dernier critère : le choix de la station de ski. En effet, le prix est différent d’une station à l’autre. Et pour profiter d’un bon séjour avec un petit budget, il faudra se rendre à l’Étang-de-Lers, dans les Pyrénées. Le coût global du séjour s’élève à 536 euros pour deux adultes, selon Skidata.
En deuxième position, on retrouve la station de Nistos, en Hautes-Pyrénées, où le coût global du séjour s’élève à 560 euros. Le même prix est également proposé à Prabouré (Puy-de-Dôme) ou encore au Grand Valtin (Vosges).
Vient ensuite la station de Bleymard Mont Lozère, en Lozère. Il faudra dépenser en moyenne 570 euros pour y passer de bonnes vacances. En Savoie, c’est la station de Bramans qui propose un séjour avec le prix le plus raisonnable dans ce département. Située dans le petit village de la Haute Maurienne, cette station de ski coûte seulement 580 euros pour deux adultes, hors transport et nourriture.
Des stations fermées en raison du manque de neige
Depuis la dernière semaine de janvier, une douceur remarquable s’est installée dans l’Hexagone. Par conséquent, la neige a commencé à manquer par endroit en altitude. Dans les Pyrénées, par exemple, il n’a pas neigé depuis plus de trois semaines.
«La neige a déserté de nombreuses pentes des Pyrénées. En versant Nord, en dessous de 1.700 à 1.800 m, on ne trouve que de rares névés et les versants les plus ensoleillés sont déneigés jusqu’à 2.100 à 2.300 m. L’enneigement est encore plus faible sur l’extrême Est des Pyrénées, où il ne reste presque plus de neige sur le massif de Cerdagne-Canigou. Cet enneigement est très déficitaire pour la saison», a écrit Météo-France.
Dans les Alpes, c’est une situation contrastée que l’on retrouve entre moyenne et haute montagne. Selon le service météorologique, il y a «beaucoup de neige en haute altitude, quasiment pas en basse altitude».
«Cet enneigement est déficitaire pour un début février à basse altitude, au-dessous de 1.500 m approximativement. Il est proche des normales vers 2.000 m (en versant nord : en général plus d'un mètre sur les Alpes du Nord, 50 cm à 1 m sur les Hautes Alpes), sauf à l'extrême sud des Alpes où il est plus faible, et il est excédentaire à plus haute altitude, notamment au dessus de 2.500 m dans les Alpes du Nord», a poursuivi Météo-France.
Dans les Vosges, le Jura et le Massif Central, la neige a quasiment disparu. En Corse, la poudreuse est présente seulement sur les hauts sommets. Ces conditions compliquées ont entrainé la fermeture de certaines stations de ski. C’est le cas notamment de la station Beille et Chioula dans l’Ariège, ou encore le domaine du Hautacam dans les Hautes-Pyrénées.