L’enquête pour détournement de fonds publics et financement illégal de la campagne présidentielle de Valérie Pécresse en 2022 a été classée sans suite lundi, a-t-on appris ce jeudi 1er février du parquet de Paris.
Un soulagement pour l'ancienne candidate des Républicains à l'élection présidentielle de 2022. Après avoir subi une déroute historique, en cumulant seulement 4,78% des suffrages au premier tour, une enquête avait été ouverte contre Valérie Pécresse pour financement illégal de sa campagne et détournement de fonds publics. Ce lundi, le parquet de Paris a finalement classé l'enquête sans suite.
#ClassementSansSuite de la plainte @julienbayou sur #CampagnePrésidentielle : Heureuse de voir mon honneur lavé. 16e procédure d’EELV rejetée ! Je souhaite une condamnation exemplaire pour dénonciation calomnieuse de ceux qui instrumentalisent la justice pour salir. pic.twitter.com/TQR84hgx0W
— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 31, 2024
«Heureuse de voir mon honneur lavé», a réagi la présidente de la région Île-de-France sur les réseaux sociaux. «16e procédure d'EELV rejetée ! Je souhaite une condamnation exemplaire pour dénonciation calomnieuse de ceux qui instrumentalisent la justice pour salir», a-t-elle ajouté.
Une autre enquête toujours en cours
Une déclaration qui fait référence à un signalement adressé au parquet de Paris en avril 2022 par le député écologiste Julien Bayou. Celui-ci visait les infractions de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne électorale, financement illégal de parti politique, abus de biens sociaux et/ou prises illégales d'intérêts.
Le parlementaire s'était appuyé sur la démission de la conseillère régionale Babette de Rozières de l'équipe de campagne ainsi que des commissions où elle était affiliée suite à des «désaccords qu'elle a manifestés à l'égard de la campagne présidentielle de Valérie Pécresse». Il avait également mentionné une interview de l'ancienne animatrice où elle dénonçait «des arrangements à la Région Île-de-France» avec Patrick Karam, élu régional accusé de «pratiques clientélistes».
Les investigations avaient été confiées à la Brigade de représsion de la délinquance économique (BRDE). Elle a ainsi été classée ce lundi pour «infraction insuffisamment caractérisée», a indiqué le parquet. «Le signalement ne portait pas à notre connaissance des éléments factuels, mais des propos tenus par d'autres personnes laissant craindre qu’il y avait une potentielle infraction», a détaillé celui-ci.
Valérie Pécresse est toujours sous le coup d'une autre enquête pour abus de confiance et recel portant sur les conditions de location d'un des sièges de la campagne présidentielle après un signalement effectué par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).