Plusieurs appels à manifester ont été lancés en France afin de réclamer l’abandon de la loi immigration. Des rassemblements sont ainsi prévus ce dimanche 21 janvier sur tout le territoire.
Près de 160 rendez-vous. Alors que le Conseil Constitutionnel saisi après l’adoption de la loi immigration par le Parlement se prononcera jeudi 25 janvier, des manifestations sont organisées partout en France ce dimanche 21 janvier contre la promulgation du texte.
A Paris, Bordeaux, Lyon ou encore Marseille, des cortèges s’élanceront à partir de 14h. A Lille, Caen et Nantes, des rassemblement sont prévus dès 11h. Le site 21janvier.fr recense sur une carte interactive tous les lieux et horaires des manifestations prévues ce dimanche.
De nombreuses associations, ONG, syndicats et une partie de la gauche dénoncent depuis l'adoption du texte une bascule «morale» du gouvernement, accusé d'avaliser avec cette loi immigration les thèses de l'extrême droite. Dans une tribune publiée dans Libération, 300 élus écologistes et de gauche avaient ainsi appelé à se rassembler. Selon eux, la loi «consacre un recul inédit des protections et des droits garantis aux étrangers dans notre pays».
Tribune | « Le #21janvier, nous serons dans la rue » par 321 maires et président·e·s de collectivités de gauche
Fidèles aux valeurs de solidarités, de fraternité et d'accueil, ils appellent à manifester pour demander l’abandon de la #LoiImmigration
https://t.co/IWh2wnx8Hk pic.twitter.com/FTy9GZdnJt— Parti socialiste (@partisocialiste) January 19, 2024
En outre, dans une autre tribune relayée par Médiapart et l’Humanité, 201 personnalités avaient également appelé à battre le pavé. Dans le viseur des signataires : une loi «rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer leur projet de préférence nationale».
Adoptée au forceps par le Parlement en décembre, la loi immigration restreint notamment le versement des prestations sociale pour les étrangers, instaure des quotas migratoires, remet en question l’automaticité du droit du sol et rétablit un «délit de séjour irrégulier».
Plusieurs manifestations avaient déjà eu lieu au moment des débats en novembre et en décembre au cours du vote de la loi.