Les parents d’un enfant de 4 ans, qui avait été «scotché» à sa chaise dans un centre de loisirs d'Épinal (Vosges) début janvier, ont annoncé, ce jeudi 18 janvier, qu'ils avaient engagé des poursuites contre la responsable du centre aéré.
Une action judiciaire face à une punition démesurée. Les parents d’un petit garçon de 4 ans, qui avait été «scotché» à sa chaise au centre de loisirs d’Épinal (Vosges) en début de mois, ont décidé de porter plainte contre la responsable de la structure, selon les informations transmises à l’AFP ce jeudi 18 janvier.
La plainte a été déposée le mardi 16 janvier afin que «ces faits ne se reproduisent plus, que ça n'arrive pas à d'autres enfants» d’après les déclarations de Steven C., le père de l'enfant, représenté par l'avocat Gérard Welzer.
«J'ai échangé avec le maire, mais ça n'a rien changé, il n'a pas su répondre à ma question de savoir pourquoi le personnel n'a pas réagi à ce qu'a fait la cheffe de service à mon fils» a-t-il rajouté.
Une procédure disciplinaire engagée à l'encontre de l'employée municipale
Selon la version de la famille, leur fils a été «scotché au niveau du torse, sur sa chaise» pour avoir été turbulent, le 4 janvier dernier, alors qu'il était inscrit au centre de loisirs municipal d'Épinal, pendant la deuxième semaine des vacances scolaires de Noël.
«Je ne sais pas combien de temps ça a duré, c'est sa grande sœur, qui a 5 ans, qui nous l'a raconté. Mon fils et ma fille m'ont dit que c'était du scotch transparent, le gros scotch, pas le petit», a indiqué le père, âgé de 32 ans. «Aucun animateur n'a réagi. Il a été humilié, tout le monde l'a vu pleurer», avait-il déploré lors de la révélation de l'affaire.
Steven C. a précisé : «Ça m'a surpris et choqué, j'étais énervé. Le maire s'est excusé et nous a annoncé la prise en charge des frais de psychiatre par la mairie». Une consultation de l'enfant est d'ores-et-déjà prévue à la fin du mois avec un spécialiste.
Sollicitée, la mairie d'Épinal a affirmé qu’elle allait «prendre en considération» la plainte des parents et qu’une procédure disciplinaire a été engagée à l'encontre de l'employée municipale.