Tout juste nommée ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra doit faire face à une première polémique suite aux critiques sur la scolarité de ses enfants dans le privé. Ce samedi, elle a déclaré «regretter» d'avoir pu «blesser» des enseignants.
La ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, critiquée au sujet de la scolarisation de ses enfants dans le privé, «regrette» d'avoir «pu blesser certains enseignants de l'enseignement public» par ses propos de la veille. Et d'assurer qu'elle sera «toujours» aux «côtés» de «l'école publique et de ses professeurs».
«Mes propos ont pu blesser certains enseignants de l’enseignement public, ce que je regrette. Je n’avais aucunement cette intention», a-t-elle écrit dans un communiqué, indiquant avoir répondu «sans détour», «avec sincérité et transparence», à une question posée. «Je sais ce que je dois à l’école publique et à ses professeurs. Je serai toujours à leurs côtés, comme je serai aux côtés de toute la communauté éducative», a-t-elle poursuivi.
Et de conclure : «Il reste beaucoup à faire. Et je me suis engagée dès ma prise de fonction à prendre ce combat, en poursuivant les réformes engagées visant à la revalorisation des carrières».
Une polémique pour son premier déplacement
La ministre avait été interrogée vendredi sur la scolarisation de ses enfants au collège-lycée Stanislas à Paris, un établissement privé, à l'occasion de son tout premier déplacement en tant que ministre de l'Éducation nationale au côté du Premier ministre - et ex-ministre de l'Éducation - Gabriel Attal.
Elle avait alors justifié sa décision, évoquant sa «frustration» devant les «paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées». Une déclaration qui a suscité de très vives critiques de la part des syndicats d'enseignants et de la gauche.