La présentation des vœux d’Emmanuel Macron aux Français pour l’année 2024 ce dimanche a été décriée par certains internautes, notamment par la faible mise en avant du drapeau tricolore, au profit d’un alignement d’autres bannières étrangères.
Un cadre qui a fait beaucoup parler. Ce dimanche, avant le passage à la nouvelle année, Emmanuel Macron a adressé ses traditionnels vœux aux Français.
Si le décor choisi à cette occasion est souvent sujet à des décorticages et des analyses, le président de la République a opté hier soir pour une vue sur le jardin de l’Élysée avec, derrière lui, une rangée de drapeaux, sur laquelle ceux de la France, de l’Union européenne, des Jeux olympiques de Paris 2024 et de l'ensemble des nations olympiques, dans l'ordre alphabétique.
Une mise en scène décriée par certains internautes, qui ont dénoncé l’emplacement du drapeau tricolore, en quelque sorte noyé dans la masse.
«Emmanuel Macron aime tant la France qu’il abandonne ses frontières aux mains de l’UE, cache son drapeau…», pouvait-on ainsi notamment lire.
Emmanuel Macron aime tant la France qu'il abandonne ses frontières aux mains de l'UE, cache son drapeau et soumet ses lois au diktat de juges ou de commissaires supranationaux non élus. Et il est tellement démocrate qu'il passe outre le Parlement à coups de 49-3. @EmmanuelMacron
— LARMINIER (@bbrdepereenfils) December 31, 2023
D’autres ont pointé du doigt la volonté, selon eux, d’Emmanuel Macron de vouloir «faire disparaître le drapeau français».
On ne voit même pas le drapeau français sur ce plan ?
— Pierron82 (@Pierron822) January 1, 2024
Une «année de détermination»
Lors de son allocution, le chef de l’État a promis de faire de 2024 une «année de détermination» et de continuer à «agir» malgré les difficultés qui s'accumulent, lors de ses vœux où il a célébré les «fiertés françaises» attendues des JO à la réouverture de Notre-Dame.
Lors de sa traditionnelle allocution télévisée de la Saint-Sylvestre, le chef de l'État n'a pas précisé les contours du mystérieux «rendez-vous avec la Nation» annoncé pour janvier, pas plus qu'il n'a évoqué un possible remaniement gouvernemental que beaucoup dans son camp attendent pour mi-janvier.
A six mois des élections européennes de juin, Emmanuel Macron a évoqué des «choix décisifs» pour «continuer l'Europe ou la bloquer», «poursuivre la transition écologique et productive ou revenir en arrière», «affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos».