Visés par des jets de projectiles, des élèves de l'école André-Allar, à Marseille, se retrouvent privés de récréation. Une situation à peine croyable qui indigne parents et enseignants.
En danger, même à l’école. À Marseille, des écoliers sont privés de récréation à cause de jets de projectiles qui atterrissent dans la cour de leur établissement scolaire. La directrice a porté plainte.
«Au départ c’était des petits jets, donc on se disait que c’était accidentel, que c’était peut-être un bébé qui jetait quelque chose d’un balcon sans faire exprès, comme des oignons ou des pommes de terre. Ensuite, ça a commencé à être des bouts de verre, des excréments ou encore des consoles de jeux, c’était de plus en plus fréquent», a témoigné un parent d’élève de l’école André-Allar.
Depuis plusieurs mois, ces écoliers ne peuvent plus profiter de leur cour de récréation. Pour leur propre sécurité, ils doivent raser les murs et se regrouper sous un préau, à l’abri des projectiles.
Une situation qui ne peut plus durer pour leurs parents et la direction : «Le dernier projectile qui nous a vraiment alerté, c’était un sabre rouillé d’un mètre de long. Là, on s’est dit qu’on ne pouvait plus continuer comme ça, même s’il y avait déjà eu plusieurs plaintes de la part de la directrice».
Et malgré ces nombreuses plaintes, le danger est toujoursprésent selon cette mère : «Ça empire, et rien n’est fait. On ne sait pas combien de temps cela va durer mais on ne peut pas tenir comme ça jusqu’à la fin de l’année».