Les élus de gauche qui participent à la marche contre l’antisémitisme de ce dimanche 12 novembre, à Paris, ont été accueillis par des huées de certains manifestants.
Un accueil mouvementé. Lors de leur arrivée à la marche contre l’antisémitisme, qui se déroule ce dimanche 12 novembre à Paris, la secrétaire nationale de EELV Marine Tondelier, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure ont fait les frais de huées de la part de certains manifestants.
Ces cadres de gauche se voient reprocher leur appartenance à la Nupes, et principalement leur proximité avec La France insoumise, qui a décidé de ne pas se rendre à cette marche, et dont les positions sur le conflit entre le Hamas et Israël ont suscité de vives polémiques depuis le 7 octobre.
Des élus LFI avaient par ailleurs prévu de déposer des gerbes devant le monument de la rafle du Vél' d'Hiv dans la matinée, ne souhaitant pas participer à la marche contre l'antisémitisme de cet après-midi. Mais sur place, ces élus insoumis, dont Mathile Panot, ont trouvé plusieurs manifestants avec des pancartes «Touche pas à la mémoire», qui leur ont interdit l'accès au lieu
Alors que les participations, ou non, de certaines forces politiques à cette marche ont animé l’actualité cette semaine, Marine Tondelier a déploré, lors de son arrivée près de l'esplanade des Invalides, «des polémiques sur ce genre de sujets» qui devraient, à contrario, «rassembler».
La manifestation s'est élancée de l’esplanade des Invalides, dans le 7e arrondissement de Paris, peu après 15h. Son parcours s'achèvera au niveau de la place Edmond-Rostand, dans le 6e arrondissement.