Louis Aliot, maire RN de Perpignan, était l'invité de Sonia Mabrouk dans La Matinale de CNEWS. Au sujet de la marche contre l'antisémitisme organisée ce dimanche 12 novembre par les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, il a déclaré : «La marche de dimanche est une bonne initiative qui doit être démultipliée».
«Il faut dire non à ce que l’on voit aujourd’hui». Ce mercredi 8 novembre, Louis Aliot, le maire RN de Perpignan (Pyrénées-Orientales), a soutenu «la grande marche civique» contre l’antisémitisme organisée ce dimanche à Paris, à l’initiative du président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. «La marche de dimanche est une bonne initiative qui doit être démultipliée», a-t-il déclaré sur CNEWS.
Alors que les actes antisémites se multiplient depuis le 7 octobre, date des attaques du Hamas contre Israël, l’édile a invité la classe politique, mais pas que, à s’unir. «Le moment est solennel, le contexte est inquiétant. Il revient à l’ensemble des politiques, mais aussi du monde associatif et économique de se mobiliser dans la rue pour montrer que nous n’acceptons pas».
La gauche refuse de marcher aux côtés du RN
Alors que Les Républicains, le Rassemblement national et Reconquête ont d’ores et déjà annoncé qu’ils participeraient à cette marche, une partie de la gauche a, elle, refusé.
Ce mercredi 8 novembre, Fabien Roussel, numéro un du Parti communiste français, a déclaré sur France 2 qu’il ne «défilera pas aux côtés du RN». «Qu’il y ait une marche contre l’antisémitisme, c’est important (…) mais il faut qu’ils précisent les contours de ce rassemblement», a ajouté l’ancien candidat à la présidentielle.
Même avis du côté de La France insoumise, qui a annoncé ce mercredi qu’elle ne prendrait pas part à cette marche. «On ne lutte pas contre l’antisémitisme et le racisme dans la confusion», a déclaré le mouvement dans un communiqué.
Le Parti socialiste est la seule force de gauche à avoir appelé à participer à cette marche. «Nous appelons tous les Français, quelle que soit leur position sur la guerre au Proche-Orient, à se joindre à la manifestation organisée le 12 novembre», a expliqué le PS dans un communiqué, à l'issue d'un bureau national mardi soir.