En déplacement dans un lycée parisien du 13e arrondissement, ce mardi 7 novembre, la Première dame Brigitte Macron a tenu à sensibiliser l’opinion publique sur le harcèlement à l’école, deux jours avant une journée nationale entièrement dédiée à cette problématique.
Un coup médiatique pour alerter sur un fléau qui sévit à l'école. Deux jours avant la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, Brigitte Macron s’est rendue ce mardi dans un lycée du 13e arrondissement de Paris avec le ministre de l’Éducation Gabriel Attal pour sensibiliser sur ce sujet. A cette occasion, ils ont pu échanger avec des victimes de harcèlement scolaire au sein d’un événement rassemblant 200 élèves.
La Première dame a souligné l’importance de garder l’anonymat pour les élèves touchés par le harcèlement afin de leur faciliter la prise de parole. «L’anonymat, je pense que ça va les libérer. Pendant la vie de classe, le professeur principal saura ce qu’il se passe davantage dans sa classe. Je pense qu’on a un peu l’intuition de ceux qui ne vont pas bien donc on pourra se rapprocher d’eux à ce moment-là», a-t-elle précisé.
3 dates-clés pour lutter contre le harcèlement à l’école
«Ils parlent parce qu’ils savent qu’on les écoute. Il y a trois moments forts dans l’année : il y a le premier jeudi du mois de novembre, il y a le concours «Non au harcèlement» (dont les prix ont été remis le 24 mai dernier ndlr) et il y a le “Safer Internet day” au mois de février», a rappelé la Première dame.
Elle a ensuite insisté sur l’importance de ces dernières afin de médiatiser davantage ce fléau et ainsi tenter de l’endiguer.
«Ces trois dates nous permettent de feuilletonner pendant l’année. Les gens commencent à connaître les ambassadeurs, les référents dans les établissements et les rectorats, ainsi que les lieux et les associations… Je pense que plus on porte à leur connaissance, mieux on va régler le problème parce qu’ils sont extrêmement nombreux», a affirmé face aux caméras Brigitte Macron.
«Gabriel Attal se charge à merveille de ce sujet»
Elle a poursuivi en vantant les mérites de Gabriel Attal et de ses prédécesseurs au poste de ministre de l’Éducation.
«J’ai un ministre de l’Éducation qui se charge à merveille de ce sujet. Cela impacte le Garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur, la ministre des Sports, le Numérique… C’est quelque chose de collectif donc je suis très heureuse que Mme Borne prenne ce sujet en interministériel. J’ai un ministre de l’Éducation nationale qui est extrêmement impliqué sur ce sujet. J’ai eu de la chance car Jean-Michel Blanquer, Pap Ndiaye et Gabriel Attal relèvent le défi», s’est félicitée Brigitte Macron.
Cette dernière a conclu son propos en rappelant l’importance de témoigner pour les étudiants victimes de harcèlement, tout en insistant sur la délicatesse de livrer ce récit.
«Je veux dire à tous que c’est extrêmement courageux de parler. C’est difficile de le faire mais il faut en passer par là pour passer à autre chose. C’est pourtant dur de passer à autre chose en matière de harcèlement parce que parfois, vous trainez ça toute votre vie», a assuré la Première dame.