Chaque année, l’histoire se répète, et les opposants au changement d’heure se font entendre. Un fonctionnement dont l’origine est parfois difficile à situer, mais qu’on peut attribuer à Benjamin Franklin, le père fondateur des États-Unis.
Le rituel est bien rôdé. Le dernier dimanche du mois de Mars, la France et les autres pays de l’Union Européenne passent à l’heure d’été. Et chaque fin de mois d'octobre, à l'heure d'hiver.
Sujet à de nombreuses polémiques, ce changement annuel voit son utilité être fréquemment remise en question par ses (nombreux) opposants. Son origine, relativement floue, n’aide pas à l’acceptation de son principe. C’est Benjamin Franklin, écrivain et homme politique américain, qui aurait été le premier à évoquer l’idée. Grace à des calculs précis, il établit en 1784, au travers d’une tribune publiée dans le Journal de Paris, que le rythme de vie des Parisiens est trop décalé pour exploiter au maximum la lumière naturelle.
Sa proposition n’est qu’un premier pas, et sur le plan européen, ce sont finalement l’Allemagne (le 30 avril 1916), puis le Royaume-Uni (le 21 mai 1916) qui, les premiers, mettent en place le changement d’heure. Il sera institué en France moins d’un an plus tard, le 19 mars 1917, suite à une loi proposée par le député André Honnorat.
Abandonnée le 14 août 1945, à la Libération, par le Gouvernement Provisoire de la République Française, l’heure d’été est finalement rétablie le 28 mars 1976, afin d’effectuer des économies d’énergie suite au premier choc pétrolier de 1973.