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Jordan Bardella : «Nous devons rendre la France invivable pour ceux qui la déteste et inaccessible pour ceux qui viennent la combattre»

Le président du RN Jordan Bardella a critiqué ce dimanche 22 octobre dans «Le Grand Rendez-vous» CNEWS-Europe 1-Les Echos l’inaction du gouvernement pour endiguer le développement de «l’idéologie islamiste», qui a mené au décès du professeur Dominique Bernard le 13 octobre et à celui de Samuel Paty, il y a trois ans.

Un manque de fermeté dénoncé par le chef de file du Rassemblement national. Invité du «Grand Rendez-vous» CNEWS-Europe 1-Les Echos ce dimanche, le président du RN Jordan Bardella a fustigé le manque de réactions et de moyens mis à disposition des forces de l’ordre et de la justice pour lutter contre l’expansion de l’islamisme.

«Le 18 octobre 2020, après l’assassinat qui avait visé Samuel Paty, Gérald Darmanin (déjà ministre de l’Intérieur ndlr) avait passé une consigne à tous les préfets de France pour leur demander d’éloigner les étrangers radicalisés. Trois ans après, qu’est-ce qui a été fait ? Pas grand-chose… Je suis lassé de venir à chaque fois sur tous les plateaux TV, dès qu’il y a un attentat, pour commenter les mêmes faits et pour déplorer les mêmes drames», a regretté le successeur de Marine Le Pen.

Il a pris pour exemple le témoignage poignant de la sœur de Samuel Paty, relayé ces derniers jours dans les médias, pour étayer son propos.

«J’ai écouté avec un très grand intérêt les déclarations de Mickaëlle Paty (la sœur de Samuel Paty) qui a déclaré cette semaine : "si la mort de mon frère avait servi à quelque chose, Dominique Bernard serait encore là". Voilà ce que pensent aujourd’hui une majorité de Français», a ajouté Jordan Bardella.

Le président du Rassemblement national a pointé du doigt l’inaction du gouvernement pour lutter contre cette idéologie qui a conduit à de nombreux attentats sur le sol français.

«Après le Bataclan, il ne s’est rien passé. Après Charlie Hebdo, Nice, Saint-Etienne-du-Rouvray, il ne s’est rien passé. Après le drame d’Annecy, il ne s’est rien passé et pour une raison très simple, c’est que les gens qui sont aujourd’hui à la tête de l’Etat, n’ont pas non seulement la volonté politique, mais ne se donnent pas les moyens politiques et juridiques pour mener le combat contre l’idéologie islamiste», a expliqué le chef de file du RN.

Il a donc proposé des mesures concrètes et fermes pour tenter d’endiguer ce phénomène à l’origine de multiples attaques meurtrières dans l’Hexagone.

«Il n’y a aucune autre possibilité que celle d’organiser un référendum pour mettre dans la Constitution et graver dans le marbre du droit français l’ensemble du bouclier politique, administratif et juridique qui doit permettre au peuple français de se prémunir des étrangers radicalisés, des bombes humaines qui sont sur notre sol et de l’idéologie islamiste. Nous devons rendre la France invivable pour ceux qui la déteste et inaccessible pour ceux qui viennent pour la combattre», a conclu Jordan Bardella.

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