Invitée de la Grande Interview Cnews-europe 1, la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, est revenue sur la question migratoire. Elle a critiqué les associations qui, selon elle, «vont contre le droit» afin de permettre le maintien de personnes en situation irrégulière sur le territoire.
Le drame d’Arras résonne encore. Ce mardi 17 octobre, Sabrina Agresti-Roubache a dénoncé, lors de la Grande Interview Cnews-europe 1, l’obstruction de certaines associations qui «vont contre le droit» et permettent à des personnes en situation irrégulière de rester sur le territoire français.
Pour appuyer son argumentaire, la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville a rappelé l’attaque de Arras, survenue, vendredi dernier, lors de laquelle Dominique Bernard, professeur de français, a été tué, poignardé à mort par un ancien élève radicalisé.
Cette affaire a révélé que certaines associations s’étaient opposées à l’expulsion de la famille de Mohammed Mogouchkov, le principal suspect, en 2014. Pour certains, si cette dite expulsion n’avait pas été empêchée, cette attaque ne serait pas arrivée.
«Changer le droit»
Pointant du doigt une faute, Sabrina Agresti-Roubache a estimé qu’il fallait lutter contre l'action de certaines associations. Par exemple, en modifiant la loi. «Il est compliqué de changer le droit mais quand il ne correspond plus à son époque, il faut le changer», a-t-elle déclaré.
Selon la secrétaire d’État, l’examen à venir sur le projet de loi sur l’immigration pourrait être la bonne occasion pour se saisir de ce dossier.
Cette dernière a d’ailleurs soutenu, lors de sa prise de parole, l’article visant à régulariser des travailleurs dans des métiers en tension. Un sujet qui divise la classe politique. «Il faut régulariser ceux qui, sur notre territoire, ne posent pas de problèmes et sont là depuis longtemps», a-t-elle jugé.