Un an s’est déjà écoulé depuis la mort de Lola, 12 ans, tuée le 14 octobre 2022 dans des circonstances particulièrement atroces. Dévasté, son père Johan Daviet s’est confié sur ce drame qui a détruit sa vie, son couple et sa famille.
Un triste anniversaire. Samedi 14 octobre, cela fera un an jour pour jour que Lola Daviet, une collégienne de 12 ans, a été sauvagement tuée lorsqu’elle rentrait de ses cours par Dahbia B.
La jeune femme de 24 ans l’avait violée avant de mettre fin à ses jours et d'enfermer son cadavre dans une malle. Les faits s’étaient déroulés dans le 19e arrondissement de Paris, chez la sœur de Dahbia B., mise depuis hors de cause.
"En réalité, elle n'a pas fait que détruire la vie d'un enfant, elle a détruit une famille complète"
Johan Daviet, père de Lola retrouvée morte à Paris en octobre 2022, invité de @amandine_begot dans #RTLMatin - Retrouvez l’interview vidéo dans le #12h45 de @m6info pic.twitter.com/ryDasRFq8x— RTL France (@RTLFrance) October 12, 2023
Dans un entretien diffusé jeudi 12 octobre sur RTL, le père de l’adolescente Johan Daviet est sorti du silence pour la toute première fois. Il s’est confié sur le quotidien de sa famille, qui a sombré depuis le drame qui a ému toute la France : «Elle a détruit une famille complète. Quand je dis complète, je parle des oncles, des tantes, etc.», a-t-il témoigné.
Les parents de Lola désormais séparés
Le drame a coûté aux parents de Lola la perte de leur couple : «Je suis là tout seul aujourd’hui, c’est pour une raison. Pourtant je l’aime ma femme, je vais tout faire pour la récupérer», s’est-il désolé.
La mort de Lola a semé le chaos dans l’équilibre familial, replongeant même Johan Daviet dans d'anciennes addictions : «Ça fait un an que rien ne va plus. Je suis retombé dans mes vieux démons, l’alcool, alors que ça faisait plus de trois ans que je ne buvais plus», a-t-il déclaré.
Pour l’heure, le père de famille affirme survivre pour ses deux enfants restant, sa mère et sa femme. Il attend aussi que la justice fasse son travail et refuse de juger la meurtrière de sa fille : «Ce n’est pas de mon ressort. Je ne pourrais même pas lui mettre une claque (...). Je n’ai aucun jugement à émettre sur cette personne», a-t-il confié, affirmant savoir désormais pourquoi la meurtrière a agi, «mais je ne vous le dirai pas», a-t-il déclaré.
Dahbia B. est toujours internée en psychiatrie à Villejuif, dans une unité pour malades difficiles.