Alors que les signalements se multiplient et que la polémique enfle au sujet des punaises de lit, Olivier Véran a annoncé qu'une réunion interministérielle se tiendrait ce vendredi à Matignon. L'objectif est «d’apporter rapidement des réponses» aux Français et «d’amplifier l’action publique».
Un futur plan d’action de l’État contre les punaises de lit ? C’est ce qu’ont réclamé plusieurs députés, à l’Assemblée nationale, après la multiplication des signalements concernant ces nuisibles, dans des cinémas, des établissements scolaires, dans les transports en commun, mais aussi chez de nombreux particuliers, partout sur le territoire. Alors que près d’un foyer sur dix serait infesté, une réunion interministérielle se tiendra ce vendredi 6 octobre pour trouver des solutions face à ce fléau.
Création d'un observatoire national
Au programme, les différents directeurs de cabinet des ministères concernés par le sujet sensible des punaises de lit se réuniront à Matignon pour se concerter, mais aussi pour établir un plan d’action, avec notamment la création d’un «observatoire national» qui permettra d’accentuer la mobilisation de l’État. La Première ministre ne devrait toutefois pas être présente.
Pourtant, un premier plan interministériel avait déjà été établi en mars 2022 afin d’améliorer la sensibilisation et la mobilisation dans tous les secteurs concernés. Lors de ce plan, six grands axes avaient été établis. Parmi eux, une campagne d'information destinée à prévenir et repérer au plus tôt l’infestation et la consolidation de l’expertise scientifique et technique sur la punaise de lit.
Mais la multiplication des signalements ces dernières semaines, ainsi que les nombreuses alertes dans la presse étrangère, inquiète à moins d'un an de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, ont poussé la présidente des députés insoumis, Mathilde Panot, à interpeller la Première ministre, Élisabeth Borne, pour l’enjoindre à agir pour les Français.
Le porte-parole du gouvernement a enfin annoncé vouloir «protéger les Français des arnaques car il ne s'agit pas de payer quelqu'un 3.000 balles sans savoir ce qu'il fait, il y a des méthodes sécurisées qui permettent de le faire». Ce sujet devrait également être abordé lors de la réunion de ce vendredi 6 octobre.