Face au fléau des punaises de lit dans les transports en commun, le ministre Clément Beaune s'est voulu rassurant ce mercredi à l'issue d'une prise de parole. Selon lui, «Il n’y a pas de recrudescence».
Clément Beaune recevait ce mercredi 4 octobre les principaux opérateurs et les associations d’usagers, à la suite des nombreux signalements de la présence de punaises de lit dans des trains du métro parisien.
Le ministre des Transports a voulu rassurer le plus grand monde en promettant qu’il n’y avait «pas de recrudescence du phénomène dans nos transports publics». Celui-ci a insisté sur le fait que «chaque cas de punaises de lit était pris au sérieux» par les autorités, qui invitent également à «ne pas tomber dans la psychose».
Afin de traiter au maximum un «fléau», parfois considéré de «santé publique», les opérateurs de transport sont invités à «informer leurs résultats» si des «vérifications sont menées».
Un texte bientôt défendu à l’Assemblée nationale ?
La prolifération des punaises de lit a vivement animé les débats à l’Assemblée nationale. Le mardi 3 octobre, presque tous les groupes parlementaires ont proposé des solutions pour éradiquer ces insectes.
Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, a annoncé que la majorité allait déposer une proposition de loi visant à lutter contre les punaises de lit. L’élu de Paris a indiqué que ce texte serait défendu au courant du mois de décembre.
De son côté, La France insoumise a interpellé Elisabeth Borne lors des questions au gouvernement. «Doit-on attendre que Matignon soit infesté pour que vous réagissiez», a demandé Mathilde Panot à la Première ministre.
La députée du Val-de-Marne, a exigé que le cas des punaises de lit soit pris au sérieux immédiatement, prônant en la faveur de la création d’un «service public de la désinfection».