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Disparition de Lina : pourquoi les enquêteurs s’intéressent-ils aux 900 mètres de routes où tout aurait basculé ?

Plus d’une semaine après la disparition de Lina, les enquêteurs se penchent sur un tronçon de route de 900 mètres tandis qu’ils ont reçu le signalement d’un véhicule possiblement suspect.

L’enquête se poursuit une semaine après la disparition de Lina. L’adolescente de 15 ans n'a plus donné signe de vie depuis le samedi 23 septembre alors qu’elle se rendait à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin), à trois kilomètres de chez elle. Un trajet qu'elle avait l'habitude d’emprunter pour prendre le train et rejoindre son petit ami à Strasbourg.

En raison de la complexité de l’affaire, la procureure de la République de Saverne a procédé, ce dimanche, à son dessaisissement au profit du parquet de Strasbourg dans la perspective d’une ouverture d’information judiciaire des chefs d’enlèvement ou séquestration de plus de sept jours, a-t-on appris dans un communiqué. L’enquête est toujours confiée à la section de recherches de Strasbourg cosaisie avec le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin. 

Ces derniers jours, les enquêteurs ont passé le secteur au peigne fin. Des plans d'eau ont été sondés et des auditions menées. Désormais, ils se penchent sur un tronçon de route de 900 mètres, entre l’endroit où les chiens de la gendarmerie ont perdu la trace de Lina et l’étang de Breux, où l’adolescente n’apparaît pas sur les caméras de surveillance.

Des éléments concordants, puisque les pêcheurs présents ce jour-là, où elle aurait dû passer, ont indiqué n’avoir jamais vu la jeune fille.

UN VÉHICULE SUSPECT ?

​D’après Le Parisien, les enquêteurs ont reçu le signalement d’un véhicule de couleur sombre qui a emprunté la départementale dans le créneau de la disparition de la jeune lycéenne, sans que cette personne ne se soit manifestée. Un élément qui a été confirmé par la vidéosurveillance de Saint-Blaise-la-Roche.

Vendredi, une «opération coordonnée d’envergure» en «plusieurs points de la zone potentielle de disparition» a ainsi permis de mener «des actes de police technique et scientifique sur plusieurs véhicules ciblés par l’enquête», a indiqué la procureure de la République de Saverne, Aline Clérot.

«Ces actes d'investigations se poursuivront dans les heures qui viennent», avait-elle ajouté, sans préciser si ces fouilles avaient permis la découverte d’indices. Selon DNA et Le Parisien, entre 6 et 10 véhicules auraient été vérifiés.

Samedi matin, sur la base d'un «renseignement», les gendarmes ont procédé «à des actes de police technique et scientifique sur le bas-côté» d'une route départementale, près du lieu de la disparition de Lina. «Des ossements ont été découverts» mais ils ont été «formellement» identifiés par un légiste de l'institut médico-légal de Strasbourg «comme de nature animale», a précisé la magistrate.

Les gendarmes étaient de nouveau à pied d’oeuvre ce dimanche matin dans une maison de Plaine, commune d'origine de Lina. ​

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