Dès le 1er octobre 2023, de nombreux changements dans le quotidien des Français sont à noter, notamment concernant certaines prestations sociales.
Entrée en vigueur de la déconjugalisation de l’AAH
Dès ce dimanche 1er octobre, la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) entre en vigueur. Cela signifie que les revenus du conjoint d’un adulte handicapé ne sont plus pris en compte dans le calcul de l’allocation.
Jusqu’à présent, le calcul de cette aide prenait en compte les revenus du couple, ce qui, selon le gouvernement, engendrait une forme de dépendance financière vis-à-vis du conjoint, et pouvait entraîner une perte de revenus.
Pour les personnes qui bénéficiaient déjà de l’AAH avant le changement de mode de calcul, le montant ne changera que s’il est à leur avantage. Avec cette nouvelle réforme, 120.000 personnes handicapées en couple devraient voir leur AAH augmenter de 350 euros par mois en moyenne, selon le gouvernement.
Augmentation du plafond du LEP
Le plafond du Livret d’Épargne populaire va être augmenté dès ce dimanche 1er octobre. Il va ainsi passer de 7.700 euros à 10.000 euros. Son taux de 6,1% fait de lui un livret particulièrement intéressant, et le gouvernement a souhaité relever ce plafond pour permettre aux foyers modestes, à qui ce livret est destiné, de pouvoir épargner un peu plus d’argent et tirer plus d’intérêts.
Ce livret, soumis à un plafond de revenus, reste cependant méconnu du grand public. Environ 9 millions de personnes éligibles au LEP n'en détiennent cependant pas.
des soins dentaires moins remboursés
À partir du 1er octobre, les soins dentaires ne seront pris en charge par l’Assurance maladie qu'à 60% du tarif conventionnel, contre 70% auparavant. En baissant de 10% sa part de remboursement, elle envisage de se décharger de 500 millions d’euros de dépenses annuelles de santé.
Ainsi, les mutuelles santé devront prendre davantage en charge de remboursement de divers soins dentaires, comme les détartrages, les traitements pour les caries ou des soins chirurgicaux. Selon la Caisse nationale d’Assurance maladie, il ne s’agit pas d’une baisse du remboursement, mais d’une «répartition différente». Si cette nouvelle répartition devrait, dans un premier temps, être sans conséquence sur le portefeuilles des Français, les complémentaires santé pourraient voir leurs tarifs augmenter.
Nouvelle campagne vaccination au Covid-19
Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 doit s’ouvrir le lundi 2 octobre. Elle concerne notamment les personnes de plus de 65 ans, les personnes présentant des comorbidités, les immunodéprimés, ou les femmes enceintes. Ces personnes pourront bénéficier d’un nouveau rappel de vaccin.
Cette campagne était initialement prévue pour mi-octobre, mais a été avancée de 15 jours en raison d’une augmentation des cas de coronavirus ces dernières semaines.
Les personnes qui le souhaitent peuvent se rendre en pharmacie ou chez leur médecin traitant pour se faire vacciner gratuitement. Il est toujours nécessaire d’attendre au moins six mois depuis la dernière infection ou la dernière injection pour recevoir son rappel de vaccin.
Prix du gaz
Selon les données publiées mi-septembre par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix du gaz naturel devrait augmenter au moins d’octobre. «Entre septembre et octobre 2023, la part variable hors taxes (HT) d’un consommateur type cuisson/eau chaude et chauffage augmente de 9,21 €/MWh. Cette hausse résulte de la remontée des prix de gros du gaz après la baisse continue observée au printemps et à l’été 2023», a indiqué le CRE.
«Le niveau du prix repère moyen, soit 87,21 €/MWh reste en dessous de celui de bouclier tarifaire qui était en vigueur au 30 juin 2023», a toutefois précisé la Commission.