Cinq jours après la disparition de Lina, 15 ans, dans le Bas-Rhin, les enquêteurs continuent d’explorer les pistes. Ce jeudi 28 septembre, deux nouveaux ratissages seront effectués par 80 gendarmes, a fait savoir le parquet de Saverne dans un communiqué.
Alors que Lina demeure introuvable depuis samedi dernier, les recherches dans le Bas-Rhin s’intensifient pour retrouver la trace de l’adolescente de 15 ans. À l’heure où la procureure de la République de Saverne, Aline Clérot, n'écarte «aucune piste», deux nouveaux ratissages sont programmés ce jeudi 28 septembre «sur la zone potentielle de disparition de la jeune fille par 80 gendarmes», a fait savoir le parquet de Saverne.
La veille, une équipe de plongeurs de Strasbourg avait sondé les étangs dans les environs du trajet suivi par Lina. En parallèle, une dizaine de gendarmes avaient également effectué un nouveau ratissage sur le terrain à proximité de la commune de Rothau. Aucune de ces deux opérations «n'a permis la découverte d'élément utile à l'enquête», a précisé le parquet dans un communiqué.
Comme l’avait signalé Aline Clérot ce mardi lors de la conférence de presse, les ratissages effectués ces derniers jours ont mobilisé une équipe cynophile, un chien Saint-Hubert, un hélicoptère doté de caméras thermiques et des drones.
Même si l’enquête n’avance pas, à ce stade, «nous poursuivons activement les investigations qui s’imposent pour retrouver la jeune fille», a affirmé la magistrate. Par ailleurs, les investigations menées récemment ont permis d’identifier deux témoins ayant vu l’adolescente sur le trajet de la gare de Saint-Blaise-la-Roche le jour de sa disparition, entre 11h15 et 11h30.
Cependant, sur cet itinéraire emprunté par Lina, «aucune trace sur la chaussée ou le bas-côté n’a été observée à cette heure, évoquant la survenance d’un accident de la route dont elle aurait été victime».
Concernant les faits, l'adolescente devait se rendre à pied depuis son domicile jusqu'à la gare de Saint-Blaise-La-Roche, à trois kilomètres, afin de rallier Strasbourg et d'y retrouver son petit ami qui, ne la voyant pas arriver, a donné l'alerte.
Selon Aline Clérot, la jeune fille n’est «pas montée dans le train» puisqu’elle «n’apparaît pas sur les vidéos exploitées». À ce jour, le téléphone de Lina n’a toujours pas été retrouvé. D'après la procureure de la République de Saverne, celui-ci «a cessé d’émettre à 11h22, le jour de la disparition, sur les secteurs des recherches». Par ailleurs, «aucune activité bancaire sur le compte de Lina n’a été constatée» depuis samedi.