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Aurore Bergé : «Siffler un président de la République, c’est siffler une institution»

Invitée du Grand Rendez-Vous CNEWS-Europe 1 ce dimanche 10 septembre, la ministre des Solidarités et des familles Aurore Bergé a défendu Emmanuel Macron, ciblé par de nombreux sifflets lors de son discours prononcé vendredi en ouverture de la Coupe du monde de rugby.

Un soutien sans faille envers le chef de l’État. La ministre des Solidarités et des familles Aurore Bergé a défendu ce dimanche sur CNEWS Emmanuel Macron, copieusement sifflé au stade de France vendredi lors de son discours prononcé pour l’ouverture de la Coupe du monde de rugby 2023.

«Je crois qu’il y a ceux qui veulent en faire un écho retentissant. J’ai vu évidemment beaucoup d’opposants politiques relayés cette scène qui malheureusement n’est pas nouvelle pour un président de la République qui descend dans un stade. Je crois que c’est arrivé à deux anciens présidents de la République, que ce soit Nicolas Sarkozy ou François Hollande. On voyait qu’il y a avait des raisons extrêmement diverses donc je pense qu’il ne faut pas en tirer d’enseignements politiques. 

La ministre a également commenté la déclaration d’Alexis Corbière faite ce samedi sur franceinfo à ce sujet. Le vice-président du groupe LFI-NUPES à l’Assemblé a assuré que les sifflets visant le chef de l’État étaient «beaux» et qu’ils ont «magnifié» ce Mondial.

«Je trouve ça absolument ridicule de dire ça. Siffler un président de la République, c’est siffler une institution qui est celle de la présidence de la République. D’autant plus dans un moment sportif et de rayonnement international. J’ai vu aussi des polémiques ridicules sur la cérémonie d’ouverture», a estimé Aurore Bergé.

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