La campagne de vaccination contre le papillomavirus, d'abord promise pour la rentrée scolaire par Emmanuel Macron, débutera ce lundi 2 octobre dans les collèges.
La vaccination «généralisée» des élèves en classe de 5e contre les papillomavirus humains (HPV), promise à l'origine en début d'année par Emmanuel Macron, débutera le lundi 2 octobre dans les collèges.
De multiples freins ont pesé jusqu'alors en France sur la vaccination contre le papillomavirus humain, notamment la méconnaissance de l'impact du vaccin pour prévenir des cancers, ou encore des difficultés socio-économiques.
Mais dès le mois d'octobre, soit un mois après la rentrée, la campagne de vaccination contre le papillomavirus sera finalement ouverte dans les collèges.
En France, la vaccination anti-HPV, qui nécessite deux injections, est recommandée chez les filles de 11 à 14 ans depuis 2007, et chez les garçons du même âge depuis 2021.
Plus de 6.000 nouveaux cas de cancers
Chaque année dans le pays, les HPV, abréviation anglaise pour «human papillomavirus», sont responsables de plus de 6.000 nouveaux cas de cancers, le plus souvent du col de l'utérus (qui provoque 1.100 décès par an), de la vulve ou du vagin, mais aussi de la sphère ORL, de l'anus ou encore du pénis. «Il y a des pays qui ont réussi à éradiquer ces maladies. C'est entre vos mains», soulignait début septembre le ministre de la Santé et de la Prévention Aurélien Rousseau chez Brut.
Une étude récente publiée dans «The Lancet» a montré que, à un moment donné, 31% des hommes de plus de 15 ans sont infectés par un virus de type HPV. Plus important, un homme sur cinq (21%) est porteur d'un HPV oncogène, c'est-à-dire potentiellement cause d'un cancer.