À partir de ce vendredi 1er septembre, les conducteurs de bus pratiqueront progressivement la descente à la demande à Paris, conformément à ce qu'a annoncé la présidente d'Ile-de-France Mobilités, Valérie Pécresse.
Une nouvelle qui va ravir les Parisiens et Parisiennes. La RATP va généraliser la descente à la demande après 22h entre deux arrêts à partir de vendredi pour les bus parisiens, comme annoncé lundi par la présidente d'Ile-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse.
rapprocher les usagers de leur destination
La descente à la demande permet aux usagers de descendre entre deux arrêts de bus, afin de les rapprocher, le plus possible, de leur destination. Cette mesure sera effective dès ce vendredi 1er septembre sur toutes les lignes de bus de la capitale et de sa petite couronne, y compris les noctiliens.
Ce dispositif avait déjà été testée en 2018, sur onze lignes en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne. Il s'était étendu sur 70 lignes de la grande couronne, avant de faire son apparition sur cinq lignes régulières de la capitale et la banlieue en 2022.
Les usagers pourront faire leur demande directement au chauffeur, un arrêt à l’avance, à partir de 22h et jusqu'à la fin du service, soit environ 1h du matin pour les lignes régulières. Les noctiliens prendront le relais pour le reste de la nuit. Pour des raisons liées à la sécurité, le chauffeur lui-même décidera du point précis de la descente. Contacté par CNEWS, Ile-de-France Mobilités nous a indiqué que les chauffeurs seront formés prochainement, sur l'aspect sécuritaire.
«une bonne nouvelle pour la sécurité»
Dans les colonnes du Parisien, Valérie Pécresse a présenté cette mesure comme «une bonne nouvelle pour la sécurité, notamment des femmes».
La patronne d'IDFM estime par ailleurs qu'«il reste beaucoup de sujets sur la qualité de service», alors que les opérateurs peinent toujours à recruter du personnel, si bien que «trop de bus, de métros ou de trains n'ont pas circulé».
«J'attends des opérateurs qu'ils mettent tout en œuvre pour assurer une offre à 100%, comme ils s'y étaient engagés», martèle l'élue, qui dit leur avoir demandé de «(mettre) l'accent sur toutes les lignes qui desservent les établissements scolaires».